Maryam Radjavi salue la mémoire de Lord Waddington, la voix respectable de la justice

La plainte déposée en justice par 35 membres des deux chambres du parlement britannique pour lever l’interdit qui frappait les Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) en Grande-Bretagne, est une des pages les plus glorieuses de l’histoire de l’amitié entre les nations iranienne et britannique. Et Lord Waddington était l’un d’entre eux.
A cette époque, Lord Waddington avait écrit dans un article : « une des pires trahison qui menace l’état de droit et nos traditions démocratiques sont des actes explicites comme celui de proscrire des organisations taxées de « terrorisme » sans que le gouvernement n’explique les raisons de ce verdict ou de ce jugement. Un cas spécifique est celui de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, le mouvement d’opposition le plus vaste et le plus organisé au régime iranien. »
Lord Waddington avait particulièrement réagi au fait que « nos lois défendant la société contre le terrorisme sont utilisées par le régime iranien pour renforcer sa propre position » et qu’il s’agissait « du plus grand cadeau offert aux mollahs ».
Courageux, Lord Waddington était la voix de la conscience et de la justice. Il a constamment suivi les droits, la sécurité et la protection des membres de l’OMPI à Achraf et au camp Liberty. Il a fait partie des sponsors d’une initiative politique conseillant à la communauté internationale de reconnaitre la Résistance du peuple iranien pour la liberté comme la solution au problème de l’Iran et à la crise au Moyen-Orient.
Nous saluons cette grande âme et adressons nos condoléances à sa famille honorable, spécialement à Lady Waddington, et aux membres du Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran.