La Résistance iranienne pleure la perte de Lord Avebury
L’humanité a perdu un de ses membres les plus nobles, le peuple iranien a perdu l’un des plus honorables défenseurs des droits humains et l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) a perdu un grand défenseur.
En effet, Lord Avebury était l’esprit tenace de notre temps qui combattait les crimes, le mal et le terrorisme du fascisme religieux au pouvoir en Iran. Il combinait un immense courage avec une lutte sans compromis.
Au cours de la première année où la Résistance iranienne s’est dressée contre le fascisme religieux en Iran en 1981, Lord Avebury avait écrit une lettre au dirigeant de la Résistance Massoud Radjavi, pour exprimer son indignation face aux exécutions des membres de l’OMPI par les mollahs.
Dans les décennies suivantes, il avait rédigé des livres de grande valeur comme « La machine à assassiner de Téhéran » (1994); « Iran: Etat de Terreur », « Un compte-rendu sur les assassinats terroriste menés par des agents iraniens » (1996); « récit fatal de meurtres et dissimulation » (2000) et « l’Iran, soumission des femmes » (1990). Il avait compilé et présenté certains des dossiers les plus crédibles et les plus fiables sur les violations des droits humains et les crimes commis par le régime des mollahs en Iran.
Il avait fait preuve d’une opposition inoubliable et d’une ferme protestation contre les machinations des lobbies de Téhéran qui sous le couvert de ‘‘défense des droits humains’’ diffusaient de la désinformation et des mensonges contre l’OMPI fabriqués par le ministère du Renseignement. Il avait également fait campagne pour la libération de deux membres de l’OMPI incarcérés au Kurdistan irakien. Il avait vivement condamné le raid injuste sur les bureaux du Conseil national de la Résistance iranienne dans le nord de Paris par la police française le 17 juin 2003.
En 1996, en sa qualité de modérateur au rassemblement de milliers d’Iraniens à Earls Court de Londres, Lord Avebury avait exprimé avec l’élégance qui le caractérisait son affection et son respect pour les aspirations de démocratie et de liberté du peuple iranien.
Nous n’oublierons jamais comment il blâmait la communauté internationale pour ne pas avoir créé « une alliance solide (…) contre ceux qui menacent d’étendre le règne des armes et des couteaux dans le monde entier ». Il avait critiqué « la lâcheté des gouvernements occidentaux » et « leur myopie dangereuse », qui entravait même le travail de ceux qui s’efforçaient de mener des recherches et d’enquêter sur les crimes du régime.
À une époque où l’indifférence et l’appréhension morale prévalent sur le bain de sang en Syrie et les exécutions incessantes et innombrables en Iran, le monde a désespérément besoin de voix comme celle de Lord Avebury pour défendre l’humanité et la justice sans les obstacles des considérations politiques et commerciales.
Tout en saluant et honorant sa mémoire rayonnante et son incroyable vie, nous adressons nos sincères condoléances à sa famille estimée, en particulier à Lady Lindsey Avebury.
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