Le coronavirus fait plus de 17 500 morts dans 240 villes d’Iran
Maryam Radjavi salue le personnel soignant dévoué : ils sont la fierté nationale face aux mollahs inhumains
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé le 4 avril 2020 que le nombre de décès dus au coronavirus dépasse les 17.500 dans 240 villes d’Iran. Le nombre de victimes dans les provinces de Téhéran est de 2170, de Mazandaran 1500, de Khouzistan 840, de Hamedan 440, de Yazd 350, de Zandjan 340, de Fars 325, du Kurdistan 320, de Markazi 280, d’Azerbaïdjan de l’Est 240, de Khorassan du Nord 225, de Sistan-Baloutchistan 190, d’Ilam 145 et de Semnan 120, auxquels il faut ajouter les chiffres des autres provinces.
Le quotidien “Vatan Emrouz” de la faction de Khamenei a fait porter aujourd’hui toutes les fautes au président des mollahs et a écrit que l’inaction de Rohani a fait de nombreuses victimes : « Les vies et les biens des Iraniens ont été victimes des décisions de Rohani. Dans la crise du coronavirus, le gouvernement a raté des occasions en or dans la lutte contre ce virus à cause de l’inaction à la tête de l’exécutif. »
Par ailleurs, Alireza Zali, le chef du Centre de lutte contre le coronavirus à Téhéran, a déclaré : « il est aussi possible que nous assistions à de nouvelles vagues de réplique de l’épidémie du coronavirus à Téhéran. Nous n’avons pas encore atteint la stabilité dans la propagation de la maladie à Téhéran. Cela se voit dans le nombre de malades qui se présentent quotidiennement à Téhéran dans les centres de soins et les hôpitaux et le nombre de malades hospitalisés dans les sections normales et spécialisées. Le problème principal serait d’imaginer que nous avons vaincu la crise. C’est un sujet qui pourrait nous perdre et nous conduire à une situation bien plus grave. » (Agence officielle de presse, 3 avril)
Mostafa Moïne, chef du haut conseil de l’ordre et ancien ministre des Sciences et de la Santé, a déclaré : « les actions du gouvernement n’ont pas vraiment réussi et ne prête pas à être défendues. L’absence d’alerte et de vigilance nécessaire comme l’arrêt des vols de Mahan Air vers et depuis la Chine, la détection tardive de l’arrivée du virus, la dissimulation et l’absence de transparence, la répétition d’avis irréalisables ou contradictoires des responsables politiques et sanitaires, l’absence de prise de décision rapide et ferme de mise en quarantaine de la ville de Qom, un grand retard dans la décision de la distanciation sociale et des restrictions dans les déplacement et les voyages urbains et interurbains, l’absence de fourniture des moyens élémentaires de sécurité et de protection aux médecins, aux infirmières et aux personnel soignants qui a conduit à la perte des meilleures éléments médicaux et spécialisés et à la montée des décès par rapport aux normes mondiales, et la pénurie de masques, de gants et de désinfectants dans tout le pays, sont des exemples de cette faiblesse et de cette incompétence. »
Le quotidien officiel Hamchahri qui a publié aujourd’hui une interview de Zafarghandi, le président de l’ordre des médecins, a écrit que « jusqu’à présent, près de 170 médecins et personnels infirmiers dans la ville de Qom ont été contaminés au coronavirus et 37 médecins et infirmières ont perdu la vie. » Le président du conseil de l’ordre des médecins a affirmé que « l’entrée de la maladie dans le pays n’a pas été prise au sérieux (…) Si des mesures de contrôle plus sérieuses avaient été prises, nous n’aurions pas atteint ce niveau d’épidémie aujourd’hui. »
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a adressé ses hommages et ses condoléances à l’ensemble des médecins et personnels infirmiers dévoués, et a estimé qu’ils incarnaient la fierté nationale iranienne face aux mollahs inhumains, en remplissant leurs devoirs humains et patriotiques malgré les restrictions que leur impose la dictature religieuse.
Par ailleurs, le régime et ses agents continuent à laisser libre cours à leur fureur devant les révélations de la Résistance iranienne. Le quotidien Keyhan de Khamenei, sous la plume d’Abdolreza Aziz, député du Majlis, a écrit à propos des clips diffusés sur la catastrophe du covid-19 et les protestations de la population : « ce sont des fake news, certaines de ces vidéos ont été réalisées en Albanie où se trouve le centre de l’OMPI. Les gens doivent être très prudents face à cette propagande. » Ce même quotidien rapportait les propos de Mohammad Hosseini, ancien ministre de l’Orientation du régime : « un certain nombre de gens, des traitres, cherchent à remettre en question le régime islamique et à railler des choses sacrées. Naturellement, ils ont des gens dans le pays pour profiter de ce climat. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 avril 2020
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