Maryam Radjavi à la conférence à l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg
Le 30 septembre, à l’invitation du Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran, une conférence à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) à Strasbourg
a débattu de la situation en Iran après la mascarade électorale et des derniers événements concernant les 3000 opposants iraniens, membres de l’Ompi, en Irak, après le massacre et les exécutions collectives à Achraf.
Maryam Radjavi, était l’invitée d’honneur à cette conférence présidée par Brian Binley, député britannique et membre de la commission politique du Conseil de l’Europe, et à laquelle ont participé des dizaines de parlementaires européens de divers courants politiques.
Dans son discours, Mme Radjavi a mis en garde contre les dangers de la nouvelle phase de l’oppression du peuple iranien par le régime au pouvoir en Iran, disant : « le régime iranien est très vulnérable face au vaste mécontentement, la menace d’un soulèvement populaire à grande échelle et la profonde crise économique. Les sanctions internationales ont exacerbé cette vulnérabilité. La dictature est sur la pente de son renversement. La montée des conflits internes au sein du régime reflète cette situation.
« Si le régime recule dans trois domaines, celui des violations des droits humains, le projet d’armes nucléaires et l’exportation de l’intégrisme et du terrorisme, cela conduira à son effondrement rapide. L’abandon par le régime d’une de ces politiques constituera pour nous et notre peuple la meilleure des nouvelles. »
Le régime des mollahs a recours à une nouvelle phase de répression et de barbarie. Une vague d’opposition et d’exécution de la même ampleur à travers le pays, y compris l’exécution de plus de 200 prisonniers à la suite de la mascarade électorale de juin – dont 22 ont été exécutés au cours des trois jours que Rohani a passés à New York à parler sur la nécessité d’abandonner la violence et d’être démocratique – s’inscrit dans le cadre des mensonges odieux de ce régime corrompu.
Elle a ajouté : l’exemple le plus récent de cette politique a été l’attaque du gouvernement inféodé au régimeen Irak contre le camp d’Achraf avec l’exécution collective de 52 membres de l’OMPI et la prise en otage de 7 autres.
Mme Radjavi a souligné : « L’ONU et les USA savent très bien que Maliki a opéré cette attaque sur Achraf et qu’il détient les otages. Nous leur avons donné des informations précises et détaillées. S’ils le veulent, et s’ils respectent leurs engagements répétés et permanents vis-à-vis de la santé et de la sécurité des habitants, ils peuvent demander à Maliki et le contraindre à respecter ses obligations internationales ce qui mènera à une libération rapide des otages ou à les remettre à un pays européen. »
La conférence a exprimé sa solidarité avec les habitants du camp Liberty qui mènent une grève de la faim en protestation contre le massacre du 1er septembre à Achraf et la prise des 7 otages, et qui sont suivis par ceux qui dans diverses villes à travers le monde mènent des sit-in en soutien au habitants de Liberty soulignant qu’ils n’épargneront aucun effort pour assurer la libération des otages et la sécurité des habitants du camp Liberty.
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