Le refus d’accorder à l’AIEA l’accès à des sites suspects est un acte de tromperie pour acquérir la bombe atomique
Le fascisme religieux au pouvoir en Iran a de nouveau refusé l’accès aux inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour inspecter deux sites soupçonnés d’avoir abrité des activités nucléaires. Ce refus montre une fois de plus que le régime continuera à tromper la communauté internationale dans le but d’obtenir des armes nucléaires. Behrouz Kamalvandi, directeur adjoint de l’Organisation de l’énergie atomique du régime iranien, a déclaré : « La demande de l’AIEA n’a aucun fondement juridique ni de principe. » Kazem Gharib-Abadi, l’ambassadeur du régime iranien auprès des organisations internationales à Vienne, a écrit : « L’AIEA n’a pas donné de justifications légales et crédibles » pour sa demande, ajoutant : « L’AIEA n’est pas autorisée à faire une telle demande, et la République islamique n’est pas obligée de le faire (l’accepter). »
Un récent rapport de l’AIEA met en garde contre les graves conséquences d’une violation de l’accord nucléaire, de l’absence de réponse aux questions de l’AIEA sur les activités antérieures dans trois sites, et du refus d’accès aux sites soupçonnés d’activités nucléaires. Il appelle le régime iranien à coopérer pleinement et entièrement avec l’AIEA conformément aux accords et au protocole additionnel.
Par la suite, Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, a déclaré dans une interview à Reuters : « Nous avons demandé des informations et un accès à l’Iran, mais nous n’avons pas obtenu les informations dont nous avions besoin (…) Nous avons insisté et malgré tous nos efforts, nous n’avons pas pu les obtenir. La situation exige donc de ma part une telle démarche car cela signifie que l’Iran réduit la capacité de l’agence à faire son travail. »
Le refus du régime de coopérer avec l’AIEA – une violation flagrante de l’accord nucléaire – est une autre raison pour laquelle le régime iranien, bien qu’il bénéficie des avantages de l’accord nucléaire, n’a jamais renoncé à dissimuler la poursuite de son programme d’armement nucléaire. Le manque de transparence sur les éventuelles dimensions militaires de ses programmes, le maintien en activité du centre de son programme d’armes nucléaires (l’Organisation de l’innovation et de la recherche défensive – SPND) et de son site secret d’essais (Centre de recherche et d’expansion des technologies sur les explosions et les impacts – METFAZ), ainsi que le refus de répondre aux questions de l’agence concernant les traces d’uranium enrichi et aux questions de l’AIEA sur les traces d’uranium hautement enrichi, et le refus d’interroger les principaux experts et responsables impliqués dans son programme nucléaire font partie de ces activités. Ces actes constituent non seulement une violation de l’accord nucléaire de juillet 2015, mais aussi une violation flagrante du traité de non-prolifération nucléaire.
Immédiatement après la signature de l’accord nucléaire (JCPOA), Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), avait réaffirmé que le contournement de six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU n’empêcherait pas les tromperies des mollahs et ne bloquerait pas la voie vers la bombe atomique. Aujourd’hui, la seule façon de bloquer les activités nucléaires du régime est de rétablir ces résolutions, de mettre fin au programme d’enrichissement du régime, de fermer ses sites nucléaires et de mener des inspections à tout moment et en tout lieu.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 mars 2020