Maryam Radjavi appelle les États-Unis et l’ONU à garantir la sécurité de camp Liberty jusqu’à ce que tous les résidents quittent l’Irak
Elle a déclaré que l’attaque aux roquettes contre le camp Liberty, en particulier suite à un siège inhumain imposé au camp depuis huit jours, bloquant le carburant et l’entrée de nourritures, démontre que la dictature religieuse en Iran est terrifié par l’existence de l’Organisation des Moudjahidine du peuple (PMOI / MEK) et de la Résistance iranienne, qu’il considère comme une menace pour son existence.
Mme Radjavi a souligné : C’est pour cette raison que le régime des mollahs s’oppose à toute solution pour les habitants de Liberty qui permettrait d’assurer leur sécurité et tente de faire obstacle à une issue. Les seules options acceptables pour le régime et soit d’obliger les résidents de Liberty à se rendre et abandonner leur lutte soit les éliminer physiquement.
La présidente élue du CNRI a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union européenne et leurs Etats membres à condamner résolument l’attaque criminelle aux roquettes contre le camp Liberty. Elle a ajouté : maintenant qu’il ne subsiste aucun doute quant aux intentions du régime iranien à causer davantage de carnage au camp Liberty, il devient urgent que les États-Unis et les Nations Unies prennent des mesures pour garantir et assurer la sécurité et l’intégrité des résidents du camp Liberty jusqu’à ce qu’ils quittent tous, l’Irak. Elle a souligné que ceci serait conforme avec les engagements répétés et les garanties écrites des États-Unis et de l’ONU concernant la sécurité et l’intégrité des résidents du camp Liberty.
Plus de 50 roquettes ont été lancés contre le camp Liberty, dont plusieurs ont atterri à l’extérieur du périmètre du camp. L’attaque a causé des destructions majeures et des incendies dans le camp. Les impacts ont provoqué des cratères de deux mètre de large et d’un mètre et demi de profondeur. Sur la base des rapports reçus jusqu’à minuit, 40 habitants ont été blessés suite à l’attaque.