Nouvelle vague d’arrestations de jeunes, de partisans et de parents de membres de l’OMPI dans tout l’Iran
Torture et pressions physiques et psychologiques, interrogatoires de plusieurs heures et simulacre d’exécution, pour briser les prisonniers et les forcer à des mises en scènes télévisées.
Les interrogateurs et tortionnaires couvrent d’injures les plus obscènes les jeunes femmes et les filles en particulier, et leur infligent de graves tortures psychologiques.
Les arrestations ont eu lieu à Téhéran, Machad, Nichapour, Kermanchah, Sabzevar, Arak, Kachan, Mahshahr, Bouchehr, Marvdasht, Amol, Ahwaz, Andimeshk, Rasht, Behbahan, Ispahan, Gorgan, Karadj, Tabriz et Chiraz, en parallèle avec la campagne de diabolisation lancée par les associations Nejat en Iran et leurs affiliés à l’étranger.
Ces dernières semaines, redoutant une reprise du soulèvement et devant la multiplication des actions des unités de résistance, le ministère du Renseignement et les services de renseignement des pasdarans, ont arrêté et convoqué un grand nombre de jeunes militants et insurgés, en particulier des parents et des partisans des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK). Beaucoup ont été envoyés en prison et certains ont été provisoirement libérés après avoir versé une caution et signé un engagement de ne plus participer à des activités contre le régime.
Les arrestations ont eu lieu à Téhéran, Machad, Nichapour, Kermanchah, Sabzevar, Arak, Kachan, Mahshahr, Bouchehr, Marvdasht, Amol, Ahwaz, Andimeshk, Racht, Behbahan, Ispahan, Gorgan, Karaj, Tabriz et Chiraz, en parallèle avec une campagne de diabolisation contre la Résistance lancée par les associations Nejat du ministère du Renseignement et leurs affiliés à l’étranger. Au cours de ces arrestations, des hordes de pasdarans et de tortionnaires du ministère du Renseignement et d’agents en civil ont fait irruption aux domiciles et sur les lieux de travail des gens et les ont roués de coups avant de les emmener. Les agents ont également confisqué des téléphones, des ordinateurs et des objets personnels et de valeur.
Les détenus ont été soumis à de longues heures d’interrogatoire, accompagnés de tortures et de pressions physiques et psychologiques. Selon ceux qui ont survécu à ces arrestations, les bourreaux cherchent des renseignements sur les activités de l’OMPI et des unités de résistance et sur les relations des détenus avec l’OMPI et comment et pourquoi les jeunes sont attirés par l’OMPI.
À Machad, pour briser un groupe d’une dizaine de jeunes détenus, et leur arracher des aveux et/ou découvrir leur éventuelle connexion à l’OMPI, les interrogateurs se sont livrés à un simulacre d’exécution.
A Téhéran, les tortionnaires couvrent d’injures les plus obscènes les jeunes femmes et les filles en particulier, et leur font subir de graves tortures psychologiques afin de les briser et de les faire participer à des mises en scènes télévisées. Des témoins ont rapporté la résistance admirable de très nombreux détenus.
Parallèlement, les services de renseignement des mollahs envoient des menaces via de nombreux appels téléphoniques et SMS pour créer un climat de terreur et tenter d’empêcher les jeunes d’entrer en contact avec l’OMPI et de la soutenir.
Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a une fois de plus appelé le Secrétaire général de l’ONU, la Haut-Commissaire des droits de l’homme, le Conseil des droits de l’homme, le rapporteur spécial sur la violence contre les femmes et les organisations internationales des droits humains, à envoyer des délégations internationales visiter les prisons du régime en Iran pour y rencontrer les prisonniers politiques et ceux qui ont été récemment arrêtés, en particulier les femmes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24 mai 2020