Maryam Radjavi : la dictature religieuse cernée par les crises – L’Iran dans la phase du changement
Chers amis
Je vous souhaite la bienvenue.
Pour l’anniversaire de la révolution antimonarchique, nous rendons hommages aux martyrs de cette grande révolution. Saluons les pionniers et les véritables leaders de cette révolution. Comme le disait le dignitaire éclairé l’ayatollah Taleghani, leur sang a fait jaillir des vagues.
Saluons les fondateurs de l’OMPI Hanif-Nejad, Mohsen et Badi-Zadegan. Saluons les Fedayines du peuple Djazani, Ahmadzadeh et Pouyan, saluons l’intellectuel Paknejad, saluons les femmes martyres Fatemeh Amini, Marzieh Oskouï et Azam Rouhi-Ahangar.
Demain, nous serons le 8 février. Le jour du martyre d’Achraf Radjavi et de Moussa Khiabani et de 17 membres courageux et dévoués de l’OMPI, qui incarnent la fidélité aux promesses et le refus de capituler du peuple iranien. Un peuple qui, malgré la répression depuis 36 ans de ses espoirs et de ses revendications, n’a cessé un seul jour de faire entendre son cri pour la liberté et sa volonté de renverser ce régime et qui comme pour le règne du chah, abattra le règne du guide suprême.
Les jeunes qui sont nés après la révolution de 1979 se demandent ce que représentait la révolution de février ? Cette révolution était la volonté d’un peuple pour le changement, la ferveur et la révolte pour la liberté. La révolution de février, ce sont les espoirs réprimés d’un peuple dont Khomeiny a trahi la confiance et volé l’insurrection. C’est la révolte d’un peuple avide de liberté. Il a couru au-devant de la liberté, a donné sa vie pour la liberté et annoncé la bonne nouvelle de la tyrannie vaincue. C’est grâce à leur détermination que l’air respirait le bonheur et que la terre fleurissait. Ils chantaient : « Nous marchons côte à côte sur le même chemin compagnons de lutte, levons-nous, prêts à donner notre vie, la victoire nous appartient. »
Mais regardons ce qu’est devenue la révolution de février. Est-elle tombée martyre ? Oui, elle est tombée martyre 120.000 fois. Elle a été fouettée et torturée des millions de fois, puis ils l’ont mise en pièces, ils se sont jetés sur elle et l’ont lapidée. Mais le peuple insurgé ne s’est pas soumis, il n’a pas accepté un gramme de détresse, d’humiliation ni de remords. Il s’est soulevé, il a manifesté le 20 juin 1981, a formé l’armée de libération, a lancé son offensive de Lumière éternelle en 1988, la révolte étudiante de 1999, l’insurrection des villes de Machad, Qazvine et Islamchahr, le soulèvement de 2009, la mutinerie de la section 350 de la prison d’Evine en 2013 et Achraf et Liberty. Et aujourd’hui on entend revenir ces mêmes chants de la révolution, d’une voix plus forte : « que ces chaines, cette misère, cette ignorance à travers le monde, quel qu’en soit le moyen, soient renversées et se rompent, soient renversées et se rompent. »
Mesdames et Messieurs,
Pour l’anniversaire de la révolution de février, j’annonce au nom de la Résistance iranienne :
1- Malgré la répression la plus sauvage dont on trouve peu d’exemples similaires dans le monde, le peuple iranien n’a jamais courbé l’échine devant le régime des mollahs. La stratégie du régime des mollahs sur son programme nucléaire et l’exportation du terrorisme et de l’intégrisme islamiste a échoué. Le mécontentement social et la résistance organisée ont conduit les mollahs dans une impasse.
2- La plus grande défaite du régime, c’est l’échec des attaques et des vastes campagnes pour anéantir la résistance iranienne et porter des coups à son unité et sa solidité. C’est l’échec de ses intrigues contre le leadership de la résistance. Cette résistance iranienne, qui a traversé les épreuves les plus difficiles, forte d’un programme et de plans et de plus de trente années d’expérience de lutte, constitue la solution démocratique à ce pouvoir.
3- Le régime du guide suprême est la source principale qui alimente le terrorisme et l’intégrisme islamiste dans la région. Le premier pas majeur et nécessaire pour s’opposer à l’extrémisme sous couvert de l’islam, est de chasser ce régime surtout d’Irak et de Syrie. Toute participation de Téhéran à la coalition contre Daech est cent fois plus dangereuse que tout intégrisme islamiste sous le nom de chiisme ou de sunnisme et permettra à la catastrophe actuelle de s’étendre et de s’approfondir.
4- La complaisance des gouvernements occidentaux dans les négociations nucléaires encourage les mollahs dans leur course à la bombe atomique. Le régime de Téhéran doit être contraint d’appliquer dans leur totalité les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, d’arrêter l’enrichissement d’uranium et d’accepter les inspections inopinées dans tous ses sites et centres suspects.
5- Le dossier de 36 années de crimes du régime des mollahs, en particulier à Achraf et le massacre des prisonniers politiques en 1988, doit être envoyé par le Conseil de sécurité de l’ONU devant la Cour internationale de justice. La communauté internationale doit imposer des sanctions globales à ce régime et expulser ses agents et ses terroristes. Le Conseil national de la Résistance iranienne doit être reconnu comme alternative démocratique à ce régime ainsi que le gouvernement provisoire qui en est issu pour le transfert de la souveraineté au peuple d’Iran.
6- Il revient au gouvernement américain, à l’ONU et à l’Union européenne, conformément à leurs engagements et leurs obligations légales, de faire cesser le blocus du camp Liberty, en particulier le blocus médical, et de déclarer Liberty comme un camp de réfugiés sous l’égide de l’ONU. Les Etats-Unis doivent assurer et garantir la sécurité de Liberty, soit comme l’on annoncé 4000 parlementaires, restituer aux Moudjahidine du peuple une partie des armes de défense individuelle qu’ils leur ont enlevées en 2003, pour assurer leur sécurité et leur défense face à la Force Qods et aux milices.
Mesdames et Messieurs,
Il y a 36 ans, en instaurant une tyrannie religieuse, Khomeiny a mis au pouvoir l’intégrisme islamiste. Ce pouvoir a non seulement enchainé le peuple iranien, mais aussi plongé le Moyen-Orient dans un tourbillon de sang et pris pour cible les pays occidentaux. La tragédie des 7 et 9 janvier à Paris confirme une fois de plus que l’intégrisme islamiste livre une guerre contre l’humanité toute entière.
Un fléau permanent qui vit de la destruction de l’héritage culturel et des générations. Et même s’il porte le masque de l’islam, il est en total opposition avec les principes et les enseignements authentiques de l’islam et du Coran. Tout comme il est le plus grand ennemi des musulmans et à vrai dire depuis huit siècles, depuis l’invasion Mongol, aucun ennemi n’a autant versé le sang des musulmans que l’intégrisme islamiste. C’est une hostilité qui n’a aucun rapport ni avec les chiites, ni avec les sunnites, ni avec aucune autre croyance et confession. En fait sa plus grande caractéristique est qu’elle est liée à la tyrannie du guide suprême en Iran.
Si les gouvernements occidentaux ne faisaient pas preuve de faiblesse devant le terrorisme de ce régime ou ne lui offraient pas de concessions économiques et qu’ils menaient une politique de fermeté, l’intégrisme islamiste aurait été maitrisé et neutralisé.
Pendant plus de dix ans la politique des gouvernements occidentaux face à la tyrannie religieuse a balancé entre complaisance et encouragements. Mais quant au mouvement organisé le plus important et le plus efficace du monde musulman, à savoir les Moudjahidine du peuple d’Iran, qui s’est dressé contre ce régime intégriste, ils l’ont inscrit sur les listes du terrorisme et fabriqué des procédures pour l’enchainer, ils ont bombardé ses bases en Irak dans la zone frontalière avec l’Iran, ils l’ont désarmé et l’ont assigné à un blocus accablant. Par ailleurs, ils ont livré l’Irak sur un plateau d’argent à la force terroriste Qods et ont gardé le silence sur les crimes des mollahs en Syrie alors qu’ils pouvaient s’y opposer par une politique de fermeté.
Quoi qu’il en soit, pour mettre fin au régime du guide suprême et libérer l’Iran et la région de ses griffes, nous n’attendons rien de l’Occident. Nous considérons que c’est notre propre devoir et notre propre responsabilité. Et nous sommes convaincus que de cette résistance et de cette persévérance, se lèvera l’aube de la victoire qui illuminera la face du monde.
Mesdames et messieurs,
L’histoire pleine de rebondissements de l’Iran connait un nouveau moment où « ceux du bas ne veulent plus et ceux du haut ne peuvent plus ». C’est-à-dire que le temps et les conditions du changement sont arrivés.
Permettez-moi d’aborder en quelques points cette situation critique : Tout d’abord à propos de la crise nucléaire du régime, puis son embourbement dans la guerre en Syrie et en Irak, ensuite son absence de légitimité, de stabilité et de soutien populaire, puis les fractures au sommet du pouvoir, l’effondrement économique du pays et enfin l’immense mécontentement social et le rôle de la résistance organisée.
Chers amis,
Vous savez que la fabrication de la bombe atomique, qui selon les experts du régime a coûté plus que la guerre de huit ans avec l’Irak, a servi d’appui à l’appareil de répression et d’instrument pour étendre la domination du régime sur la région. Mais ce programme, est aujourd’hui devenu le plus grand défi de politique intérieur et internationale de ce régime.
S’ils renoncent à fabriquer la bombe atomique, les mollahs lancent le train du régime sur une voie différente qui va droit sur l’effondrement de la dictature religieuse et l’éruption de l’insurrection générale. Et s’ils persistent à fabriquer l’arme nucléaire, c’est une voie qui les conduit à une opération chirurgicale à la tête du régime pour se retrouver face à face avec le peuple iranien et la communauté internationale. Oui, le facteur principal de l’impasse du régime, ce n’est la peur ni des USA ni de l’Occident, mais bien la peur du peuple iranien et de sa résistance.
Chers amis,
Cette impasse vaut aussi pour l’ingérence du régime en Irak et en Syrie. La question est de savoir pourquoi les mollahs ont besoin d’exporter l’intégrisme et le terrorisme à l’étranger. Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale du régime a répondu à cette question en disant qu’en Irak et en Syrie ils versent leur sang pour ne pas avoir à le faire à Téhéran. Et le chef des pasdaran a souligné qu’ « aujourd’hui nous défendons (notre territoire) à des kilomètres bien éloignés de nos frontières ».
Oui, tout le problème est là. Le terrorisme et les crimes contre l’humanité en Irak et en Syrie servent à défendre le régime dont l’existence même est en danger. Ce régime et ses alliés veulent faire passer cette ingérence meurtrière pour une démonstration de force, mais ne vous trompez pas ; les nazis aussi à la fin de la deuxième guerre mondiale se sont livrés aux plus grands massacres, et ils étaient à ce moment dans une phase de faiblesse et de défaite.
Les forces du régime du guide suprême elles aussi, en Irak, en Syrie et au Yémen, tout en commettant des crimes et des génocides, sont sur la pente de la défaite et de l’anéantissement. Ni l’Irak, ni la Syrie ne sont un terrain de victoire pour les mollahs. Ils s’enfoncent au contraire chaque jour dans le bourbier de deux guerres et aggravent les conséquences économiques et sociales, et les répercussions gravissimes dans leurs luttes intestines. Et s’ils arrivent à s’extraire de ces deux guerres, cela portera un autre coup aux fondements vétustes de leur dictature. C’est pourquoi, d’une manière ou d’une autre ce régime se dirige vers son renversement.
Chers amis,
L’impotence de cette tyrannie vient du fait qu’elle est dépourvue de légitimité et de soutien populaire et qu’elle est divisée au sommet. Oui, ce régime est illégitime, parce qu’il y a un océan de sang qui le sépare du peuple, parce qu’il n’a cessé de s’appuyer sur la force et la contrainte, parce qu’il est noyé dans la corruption, le mensonge et le crime.
Ce régime est dépourvu de base sociale. S’il y avait en Iran des élections véritablement libres (ce qui est une ligne rouge pour les mollahs), les voix que remporteraient l’ensemble des factions de la dictature ne dépasseraient pas quelques pour cent.
Ce régime est profondément instable, parce que le mécontentement du peuple grandit de jour en jour, parce qu’en Iran il n’existe pas d’état de droit, parce que c’est l’insécurité qui prévaut dans la vie sociale. L’instabilité et le manque de confiance sont si profonds que les investissements étrangers en Iran sont pratiquement nuls.
Un autre facteur de ces tensions, c’est une contradiction dévastatrice dans la structure même du pouvoir. Pourquoi malgré tous les efforts de Khamenei pour conserver un régime monolithique, il se crée encore une division au sommet ? Parce que la révolte et la résistance du peuple iranien ont imposé cette fracture au pouvoir. Redoutant un nouveau soulèvement populaire, Khamenei a empêché le deuxième tour de la farce électorale et a accepté qu’un mollah de la faction écartée accède à la présidence. Et cela a ouvert une énorme brèche à la tête du régime pour devenir actuellement le facteur principal qui le fragilise dans sa totalité.
Chers amis,
Un autre facteur important qui place l’Iran dans une position de changement, c’est la faillite économique et l’incapacité du régime à la contenir. La croissance économique est chaque année négative. Ces trois dernières années, la monnaie officielle du pays a perdu 70% de sa valeur. Le système bancaire est en faillite, les deux tiers des unités de production et industrielles sont fermées ou inactives. Une terrible récession paralyse l’ensemble des bazars. Le nombre de chômeurs se monte au moins les 10 millions, soit quatre personnes sur dix au chômage.
Sous le coup de la misère, les foyers iraniens sont aux prises avec la faim. Ceux qui soufrent de la faim s’élèvent à 12 millions de personnes en Iran. Jusqu’à hier, le problème général était la misère, aujourd’hui, les gens ont faim. A aucune époque de son histoire, l’Iran n’a connu un aussi grand fossé séparant les couches sociales que sous le régime des mollahs. En 1972, dans un discours démagogique, Khomeiny avait accusé le régime du chah d’acculer la population de la province du Balouchistan à une si grande misère que les familles étaient contraintes de vendre leurs filles pour subsister. Aujourd’hui, en plus du Balouchistan, au cœur même de Téhéran, on trouve dans les rues des offres de ventes de petits enfants et d’organes humains.
Par conséquent si les mollahs laissent s’écrouler de cette manière l’économie, cela va déclencher un torrent de protestations sociales et s’ils veulent agir pour les contenir, ils seront obligés de puiser dans le budget de la répression et de l’exportation du terrorisme, laissant la totalité du régime sans défense, ce qui permettra au peuple iranien de réaliser sa volonté.
Chers amis,
Le vaste mécontentement social se nourrit de chaque instant. Un mécontentement venant des exécutions, une pendaison toutes les huit heures et des milliers de condamnations à mort, des arrestations, 70 par heures, la torture et le supplice à mort des prisonniers, le traitement inhumain du système judiciaire qui a constitué 19 millions de dossiers contre les Iraniens, la mise sous garrot de la musique, du théâtre, des films, des sites et des réseaux sociaux sur internet, en particulier les mesures criminelles sur la manière de s’habiller des femmes, notamment à coup de vitriol. C’est pourquoi les relations entre les Iraniens et le régime en place sont devenues celles d’une nation occupée avec les forces d’occupation.
De plus, au travers d’une loi, le régime a chargé la milice du Bassidj de mener dans la rue la répression des femmes et des jeunes sous couvert de la promotion de la vertu et de la prohibition du vice. En même temps, il s’est empressé de fabriquer une « cité de la guérilla » pour les gardiens de la révolution afin de s’entrainer à réprimer les soulèvements. Il a aussi porté à au moins 75, le nombre des organes spéciaux de répression, de contrôle et de censure. Les autorités affirment que l’an passé il y a eu 3000 mouvements de protestation. Dans les provinces de Balouchistan, Khouzistan et Kurdistan, les protestations ont maintes fois débouché sur des affrontements armés. Les prisonniers, Moudjahidine du peuple et résistants, poursuivent leur résistance. Les grèves de la faim des prisonniers ont fait plusieurs fois plier le régime. Il faut les saluer.
Chers amis,
Au-delà de toutes les crises, le facteur d’instabilité déterminant est le mouvement de résistance persistant au régime du guide suprême. Cette résistance sous la direction de Massoud Radjavi a édifié un mouvement tenace contre le fascisme religieux, a dénoncé l’intégrisme islamiste et joué un rôle essentiel dans sa défaite en prenant la défense de l’islam authentique et démocratique. C’est elle qui brandi l’étendard du renversement de la tyrannie.
Cette résistance s’est opposée à la guerre antipatriotique de Khomeiny contre l’Irak, elle s’est opposée au programme atomique et a révélé les plus grands sites et centres nucléaires secrets du régime. Cette résistance a joué un rôle déterminant dans les révélations des violations des droits de l’homme en Iran.
Cette résistance, avec sa position d’avant-garde dans l’égalité des femmes et des hommes, a fait surgir des femmes iraniennes leurs forces refoulées. Ce mouvement n’a cessé d’appeler à résister ses concitoyens, en particulier les jeunes, et lors de la révolte de 2009, elle a organisé de très nombreuses cellules d’insurrection. Et plus que tout, cette résistance a fait d’une génération de femmes et d’hommes dévoués à une cause, je veux parler des Moudjahidines de la liberté au camp Liberty en Irak, une source d’inspiration pour les femmes et les jeunes en Iran.
Si les mollahs se sont focalisés sur l’élimination de l’OMPI à Achraf et Liberty, c’est parce qu’ils redoutent cette force de renversement. Ces huit dernières années, les mollahs avaient chargé Maliki de donner la priorité à l’élimination des Achrafiens. Il y a eu 27 attaques meurtrières, dont six massacres et des prises d’otages, à la demande et selon les plans de Khamenei.
Dans le domaine international aussi, la demande de pressions sur l’OMPI reste la constante de ce régime dans ses négociations avec les gouvernements occidentaux. Le dossier judiciaire ouvert en France il y a quinze ans a été orienté par les mollahs et ils l’ont rempli d’innombrables fabrications et faux témoignages. En 2011, la justice française a rejeté les accusations de terrorisme et en septembre 2014, elle a récusé l’ensemble des accusations financières. Mais à nouveau les mollahs ont fait appel, par le biais de l’avocat d’un homme décédé il y a neuf ans. Pour reprendre les termes de Me William Bourdon, « cet appel illustre une énième tentative de manipulation et l’utilisation abusive du système judicaire français par un gouvernement étranger ». Cependant, il y a deux jours, la justice française a rejeté cet appel scandaleux et sans précédent dans les annales judiciaires du monde et a confirmé l’annulation des accusations portées contre la Résistance. Oui, partout où existe la conscience et la justice, la Résistance du peuple iranien est victorieuse, mais ce dossier fabriqué trahit la peur qu’elle inspire au régime.
En Iran également, le soutien et le moindre contact ou aide à l’OMPI sont une des lignes rouges les plus strictes vigoureusement réprimée par le régime.
Cependant, l’histoire de l’Iran n’est pas jugée à l’aune de l’obscurantisme et de la bassesse de ce régime mais à celle de la lumière éclatante de la persévérance du peuple et de sa résistance. De ce point de vue, dans la dictature religieuse, l’OMPI est la conscience incorruptible du peuple iranien et c’est elle qui écrit l’histoire de l’Iran vers la victoire.
Comme l’a dit Massoud Radjavi : « Quand le dragon souffle des flammes, quand les bourreaux se déchainent, le secret de la survie et de l’élan repose dans le mot ‘sacrifice’ (…) L’OMPI, depuis ses fondateurs jusqu’à ses membres et ses sympathisants à travers l’Iran et dans le monde, a bien retenu cette leçon qui lui dit comment écrire l’histoire de son peuple et de sa patrie. »
Et maintenant c’est vous, femmes et hommes libres, jeunes révoltés, ouvriers, enseignants, étudiants et chers compatriotes, c’est vous qui pouvez renverser ce régime avec vos enfants Moudjahidine du peuple et combattants. Malgré la répression sans fin, la misère, le chômage, la souffrance que vous fait subir ce régime, malgré le bellicisme et l’exportation du terrorisme et les marchandages politiques, c’est vous avec vos enfants de l’armée de la liberté, qui aurez le dernier mot.
Contre la révolte populaire, les dictatures propagent le désespoir et qu’il est vain de résister. Alors il faut au contraire propager l’espoir dans la liberté, dans la révolution et dans le changement. Vous devez savoir que quels que soient l’horreur de ses crimes et le temps qu’il durera, ce régime n’échappera pas à son renversement. Oui, c’est vous qui pouvez venir en aide à la Résistance organisée pour renverser le fascisme religieux et libérer l’Iran.
Oui, vous êtes l’image de l’Iran et l’Iran c’est vous.
Alors je vous appelle à vous soulever pour un Iran libre, pour des élections libres, pour instaurer une république pluraliste fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat, pour une société fondée sur l’égalité des femmes et des hommes, pour un Iran sans torture, sans exécution, sans charia des mollahs et un Iran non nucléaire.