Maryam Radjavi: Elie Wiesel, messager de l’humanité
Il était la conscience révoltée de l’humanité contre les génocides et les crimes contre l’humanité.
Ayant souffert dans les camps de concentration nazis pendant la guerre, il s’est indigné jusqu’à son dernier souffle contre «l’indifférence ». Il disait que « l’indifférence est toujours l’amie de l’ennemi car elle profite à l’agresseur, jamais à la victime dont la souffrance est amplifiée par le sentiment d’abandon.» Il blâmait ceux qui savent ce qui se passe « derrière ces portes noires et ces barbelées » et ne font rien en les qualifiant de négateurs de l’humanité qui se tournent le dos à eux-mêmes.
Face à l’indifférence, lors des attaques des agents de la dictature religieuse sur le camp d’Achraf, il a pris la défense des combattants de la liberté en fustigeant à nouveau ceux qui gardaient le silence sur ces évènements.
L’humanité avait besoin d’Elie Wiesel, il ne faut pas désormais priver le monde de révolte contre l’indifférence.