Maryam Radjavi exhorte l’ONU et la communauté internationale à soutenir les manifestants emprisonnées en Iran

Le vendredi 19 janvier 2018, s’est tenue une conférence intitulée « Changement de régime en Iran ; en avant avec 1 000 Achrafs » et foyers de résistance, s’est tenue. Maryam Radjavi, Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des représentants des États-Unis, et l’ancien sénateur démocrate Robert Torricelli étaient les principaux orateurs. Un groupe de représentants des communautés iraniennes en Europe a également participé à la conférence qui intervenait au lendemain du soulèvement populaire qui ébranla le régime des mollahs au début de l’année.

Maryam Radjavi a salué le soulèvement courageux du peuple Iranien qui s’est propagé à un rythme remarquable dans quelques 142 villes, ainsi que la bravoure et le sacrifice des jeunes manifestants qui se sont levé pour la liberté et la démocratie dans leur pays. Saluant les martyrs du soulèvement et les milliers de manifestants emprisonnés, elle a déclaré : « Il ne fait aucun doute que tous ensemble nous continuerons d’avancer jusqu’au renversement de ce régime corrompu et criminel. La victoire vous appartient. »

Elle a exhorté la communauté internationale à soutenir le peuple iranien dans son combat pour le renversement de la dictature religieuse et pour l’instauration de la démocratie et la souveraineté populaire en Iran. Elle a souligné : « Notre peuple exhorte les Nations Unies et tous les gouvernements à faire pression sur le régime clérical pour qu’il libère les personnes arrêtées lors des récentes manifestations et qu’il donne une réponse précise sur les disparus. L’ONU doit former une commission d’enquête sur l’arrestation arbitraire de milliers de personnes et l’assassinat de prisonniers sous la torture. Notre peuple attend des gouvernements du monde entier qu’ils rompent leurs relations avec le régime clérical. Le peuple iranien exhorte tous les gouvernements et les entreprises à couper leurs relations commerciales avec les pasdaran, qui torturent et tuent les manifestants. Ils exhortent l’ONU et le monde entier à reconnaître la lutte du peuple iranien pour le renversement de la dictature religieuse. C’est le droit d’un peuple courageux qui est à l’avant-garde de la lutte contre un régime qui menace la paix et la sécurité dans la région et dans le monde. »

Soulignant l’ampleur du soulèvement provoqué par le pillage des richesses de la nation iranienne, la pauvreté, le chômage et les différences exorbitants en classes sociales, ainsi que par les 38 années de répression et de massacre des opposants par le régime, Mme Radjavi a rappelé :
« C’est une révolte pour la liberté et la souveraineté populaire afin d’établir le bien-être et la justice sociale. Ce n’est pas un bouleversement aveugle et spontané de ceux qui ont faim. La révolte a montré que la société iranienne est dans un état explosif, débordant de mécontentement. Elle a montré que le régime était beaucoup plus fragile qu’on ne le pensait. Elle a montré que les fonds versés au régime après l’accord nucléaire n’ont pu contenir son instabilité. Et enfin, le soulèvement a montré que le peuple iranien déteste les deux factions de la dictature et veut la renverser dans sa totalité. »

Dans son intervention, Newt Gingrich a déclaré : « La modération du régime des mollahs est une illusion. Il y a une mauvaise aile et une très mauvaise aile dans la dictature iranienne. Il n’y a pas d’aile innocente dans la dictature (…) L’OMPI est une véritable force qui compte. Le niveau de la crainte vis-à-vis de l’OMPI et de Mme Radjavi augmente au sein du régime. Vous avez survécu, vous avez enduré, vous avez poursuivi votre mission et le régime n’a pas pu vous arrêter (…) Vous, les membres de l’OMPI, vous faites la différence. Vous êtes du bon côté de l’histoire, parce que vous êtes du côté de la liberté. Merci Mme Radjavi pour votre leadership dévoué à cette cause. »
Dans son allocution à la conférence, l’ancien sénateur démocrate Torricelli a déclaré : « C’est le début d’une révolution. Un régime qui se maintient au pouvoir en massacrant son propre peuple a une durée de vie limitée. Lorsque Rohani a appelé le président français Emmanuel Macron et lui a demandé de sévir contre l’OMPI, cela a clarifié une chose: ce n’est pas une révolution sans leader… Le seul groupe qui n’a jamais fait de compromis avec les mollahs, est l’OMPI. »

De nombreux anciens prisonniers politiques et survivants du massacre de 1988 ont également pris la parole, témoignant des crimes cruels du régime théocratique dans les prisons, ainsi que de la situation société désastreuse et l’aversion du peuple iranien pour le fascisme religieux au pouvoir dans le pays.

Secrétariat du Conseil National de la Résistance iranienne
Le 19 janvier 2018