• Accueil / Déclarations / Maryam Radjavi : Meilleurs vœux de Norouz triomphant des martyrs du soulèvement dans la bataille décisive du peuple d’Iran pour renverser le virus des mollahs
20 Mar 2020

Maryam Radjavi : Meilleurs vœux de Norouz triomphant des martyrs du soulèvement dans la bataille décisive du peuple d’Iran pour renverser le virus des mollahs

Catégories // Déclarations // Messages

Maryam Radjavi : Meilleurs vœux de Norouz triomphant des martyrs du soulèvement dans la bataille décisive du peuple d’Iran pour renverser le virus des mollahs

Message de Norouz, le Nouvel an iranien

 

Chers compatriotes,
En ce début d’année iranienne 1399, avant toute chose formons des vœux pour que Dieu protège le peuple iranien du fléau du coronavirus qui s’est propagé principalement en raison de la mauvaise conduite des mollahs.
Prions Dieu d’accorder sa miséricorde aux innocents qui ont perdu la vie.
Prions pour la guérison rapide de nos compatriotes malades à travers le pays, en particulier ceux des catégories sociales à faibles revenus et ceux dont les mollahs et les pasdarans ont pillé toutes les ressources.
Prions pour que le coronavirus et le virus de la dictature religieuse soient éradiqués d’Iran et que ces jours amers passent. Oui, nos cœurs saignent.

Partout où je suis passée, et où j’ai regardé
Je n’ai vu que des cendres,
du sang et des ruines sur des ruines.

En ce Norouz, le Nouvel An persan, je présente au nom de la Résistance iranienne, de tous ses membres et de tous les Moudjahidine du peuple à Achraf 3, mes plus sincères condoléances aux familles qui ont perdu leurs proches.
Mais…
Mais dans l’attente du jour où le printemps de la liberté, de la santé et du bien-être atteindra l’Iran, ses villes et ses villages, et sa population,saluons Norouz pour atteindre ce jour au plus vite malgré toutes les souffrances, les peines et les décès, et contrairement aux mollahs qui n’ont apporté que le deuil, la tristesse et des catastrophes!
Au femmes et aux hommes invincibles de notre patrie qui résistent, il faut dire :
Soyez forts et fiers, et levez-vous avec une détermination cent fois plus grande et un moral cent fois plus élevé. Le désespoir est le levier des mollahs pour rendre la société passive. Il faut se révolter contre cela.
L’Iran et les Iraniens ne se rendront jamais, ils ne seront pas vaincus, ne connaitrons pas la défaite et ne cèderont pas.
Nous résistons, nous combattons le coronavirus et le monstre de la dictature religieuse, et donc nous existons. La victoire nous appartient. L’avenir nous appartient
Aussi célébrons l’arrivée de l’année 1399, le Norouz triomphant des martyrs du soulèvement, le printemps des unités de résistance et la fête des femmes et des hommes dévoués qui livrent un combat contre l’épidémie, dans la bataille décisive du peuple iranien contre le virus de la dictature religieuse.

Le coronavirus atteindra la soutane des mollahs

Chers compatriotes,
L’année qui vient de s’écouler a révélé son but et sa direction dans de nombreux événements, au fils des jours et d’innombrables heures. Je voudrais mentionner trois événements spéciaux qui ont marqué à jamais nos esprits.
Quand au début de l’année, les inondations soudaines ont ravagé l’Iran et l’ont plongé dans une grande peine.
Quand le soulèvement brûlant et sanglant de novembre a engendré ces moments étonnants dans l’histoire de l’Iran.
Et quand la crise funeste du coronavirus a atteint toutes les provinces d’Iran, emportant tant de vies et en brisant tant de familles.
Quelle est la signification particulière de ces trois événements ?
Cela signifie que les mollahs ne veulent pas de l’Iran et que l’Iran et les Iraniens ne veulent pas des mollahs.
Cela signifie que les mollahs ne peuvent pas gouverner l’Iran et qu’ils ne peuvent ni ne doivent gouverner plus longtemps. Et que le peuple iranien ne peut plus supporter ce régime.
C’est donc le moment de se lever, le moment de se révolter et de s’insurger et de briser les chaines et les prisons. Les mollahs doivent partir.
Comme toujours le peuple iranien paye un prix élevé, mais cette fois le coronavirus atteindra la soutane des mollahs.

Le soulèvement de novembre a porté un coup fatal au régime

Chers compatriotes,
L’arrivée du printemps et le renouveau de la nature ravivent chaque année le désir ardent du printemps de la liberté dans le cœur et l’esprit des opprimés, surtout pour les femmes et les hommes d’avant-garde et insurgés.
En quête du printemps de la liberté, le peuple iranien a envoyé en novembre, en plein au cœur de l’automne, ses éclaireurs sur le terrain.
Dans ce novembre enflammé, notre peuple est allé à la rencontre du printemps, en sacrifiant plus de 1500 roses rouges. Dans les villes insurgées, de Mahshahr à Sadra de Chiraz, de Behbahan à Marivan, de Kermanchah à Islamchahr et de Chhariar à Ghol’eh-Hassan-Khah, c’est l’effervescence et la floraison du printemps de la liberté qui a déclenché le soulèvement.
Bien que Khamenei se soit livré à un crime contre l’humanité, n’épargnant même pas des enfants de 13 et 14 ans et bien qu’il ait sans merci répandu le sang dans de nombreuses villes avec ses chars, ses hélicoptères et des armes lourdes et semi-lourdes, malgré tout cela, ce novembre ardent a montré que le temps du soulèvement pour le renversement du régime continue et que ses complots à grande échelle pour l’arrêter sont voués à l’échec.
Le soulèvement de novembre a porté des coups fatals au régime décadent des mollahs. Zolnouri, le président de la commission de la Sécurité nationale et de la Politique étrangère du parlement des mollahs, a reconnu que la dictature avait connu le 17 novembre quelque 147 affrontements dans le seul Téhéran, ainsi que des affrontements dans 800 lieux du pays en une seule journée. Il s’agissait notamment de garnisons des pasdarans et de la milice du Bassidj, de commissariats, de gouvernorats et de séminaires tombés aux mains de la population et des jeunes insurgés.
Les déclarations explicites des officiels prouvent donc qu’ils ont dû faire face à une force de combat opposée au régime à l’échelle nationale lors du soulèvement, force à laquelle ils ne pourront jamais échapper.
La crainte redoutable qu’inspirait des gardiens de la révolution s’est effondrée et les gens ont cru dans leur propre force. La stratégie des unités de Résistance et des villes insurgées a prouvé son exactitude et sa validité et chacun a vu que la stratégie des unités de résistance est une idée d’avant-garde qui ouvre la voie à la génération insurgée et sert de phare pour guider vers la révolution et la liberté.

Le chiffre le plus élevé de morts du coronavirus

En ce début d’année, combien il est triste, au lieu de parler du bonheur de notre peuple, de devoir énumérer les calamités que les mollahs lui ont infligées, du coronavirus à la pauvreté et au chômage.
Si nous n’avions pas une foi absolue dans l’avenir et dans la victoire de la résistance et le soulèvement du peuple iranien, comme je l’ai évoqué au début, ces calamités nous auraient fait verser des larmes de sang. Mais nous voulons pour notre peuple tirer de ce grand mal, un grand bien. Nous voulons sortir de l’hiver de la maladie et de la mort pour aller vers le printemps de la santé et de la liberté.
Regardons d’abord où en est cette maladie qui se propage et quel est son impact sur la vie des gens.
Les statistiques et le nombre de victimes que les Iraniens voient chaque jour dans tout le pays, montrent clairement qu’aucun pays au monde, même la Chine avec son milliard et plus d’habitants, n’a pas eu autant de malades et de morts du coronavirus que l’Iran.
Le nombre de morts en Iran a jusqu’à présent dépassé les 8 000. A bas le régime tyrannique des mollahs !

La multitude de pauvres et de défavorisés dans la société a aggravé les dimensions de la crise. La population rurale, l’immense population des bidonvilles, des quartiers défavorisés, des petits vendeurs de rue, des enfants au travail, des chiffonniers et des ouvriers, sont en danger en raison de leur environnement insalubre et surpeuplé.
Depuis un mois, un grand nombre d’entre eux ont été mis au chômage ou en congé sans salaire. Un grand nombre qui sont obligé de se rendre au travail pour gagner de quoi survivre au quotidien, sont vulnérables au coronavirus. Ils ne sont pas couverts par des mesures préventives et n’ont pas accès à des moyens médicaux. Leurs moyens de subsistance ne leur donnent pas la force de résister à la maladie.
Cette maladie a apporté à la veille de Norouz, une nouvelle vague de chômage. Beaucoup d’ouvriers, de vendeurs de rues, d’enseignants de centres privés et d’employés de commerces ont perdu leur emploi et leur unique moyen de subsistance.
Ici le fossé abyssal entre les classes sociales a un impact douloureux. Les déshérités et les exclus que nul n’entend ont la plus petite part des mesures préventives et de soins, mais la plus grande part des maladies et des décès.
Dans les prisons, en raison de la conduite inhumaine du régime, cette épidémie a jeté un voile de mort sur une multitude de prisonniers, en particulier des prisonniers politiques. L’environnement carcéral qui était déjà très contaminé, est devenu un foyer de propagation rapide de cette maladie. Dans la plupart des prisons, notamment celles d’Evine, de Ghezel-Hessar, de Gohardacht, d’Ardebil, d’Oroumieh, de Ghouchan, de Zahedan, de Kermanchah et de Sanandaj, la contamination au coronavirus augmente mais il n’y a pas de traitement médical adéquat. Tous les prisonniers sont en danger.
A présent, même les hôpitaux sont sans défense. Le personnel infirmier et les médecins qui dévouent leur vie à la santé des autres, sont en danger parce qu’ils manquent d’équipements suffisants pour se protéger de la maladie. Les autorités ne font rien pour les protéger contre cette maladie. C’est pourquoi depuis le début de la crise, un nombre considérable de personnel infirmier et de médecins ont perdu la vie, surtout dans les provinces de Guilan et de Mazandaran. Notre société n’oubliera jamais ces hommes et ces femmes dévoués qui se sont sacrifiés. Les infirmières et les médecins qui en ce moment-même sont en première ligne de ce combat et qui travaillent dur avec un grand sens de responsabilité pour sauver les malades, sont une source de fierté pour nous toutes et nous tous.

La crise du coronavirus en Iran est profondément politique

En ce qui concerne les fondements concrets de la crise, les mollahs ont détruit ou endommagé les infrastructures sanitaires, médicales et environnementales du pays et réduit une grande partie de la population du pays à la faim et à la malnutrition.
Les chiffres sont terribles : 60 millions de personnes vivent sous le seuil absolu de pauvreté en Iran, dont 20 millions dans des taudis, 12 millions souffrant de la faim et 6 millions de drogués. C’est cette population qui n’a pas de moyens de se protéger ni de se défendre face au coronavirus, aux inondations, aux séismes, à la pollution de l’air et aux autres calamités.
Avec la crise du coronavirus, le système sanitaire a soudain été paralysé. Les hôpitaux sont confrontés à une pénurie de 105 000 lits, à une pénurie de centres d’urgence, à une pénurie de laboratoires et de technologies médicales et à une pénurie de médicaments.
Les mollahs charlatans se vantent depuis des années de leur programme nucléaire, de leurs satellites et de leurs villes de missiles, mais ils n’ont pas été en mesure de fournir des gants et des masques aux malades et aux infirmières. On se souvient comment Khamenei, a déclaré avec impudence que son régime était à la pointe de la science et du progrès scientifique dans le monde.
Vous vous rappelez comment il se vantait que l’Iran était centré sur la science ? Mais dès que les inondations, les séismes et les maladies apparaissent, ces affirmations creuses ne se traduisent en aucune action.
Quand les manifestants du soulèvement criaient dans les villes d’Iran « laissez tomber la Syrie, pensez à nous », ils savaient bien comment les mollahs ont ruiné le pays en déversant les richesses et les ressources du pays dans le brasier de la guerre et du terrorisme en Syrie et en Irak, ou pour financer les dépenses exorbitantes du corps des pasdarans de Khamenei.
La part du budget de la santé dans le budget public a fondu d’année en année. Chaque année, une partie de ce budget pourtant adopté ne va pas à la santé. Les querelles au sein du régime sur cette question sont si intenses qu’en 2018 le ministre de la Santé a démissionné car il n’avait n’a pas reçu le budget destiné aux médicaments et aux soins.
Pour l’année 1399, des dizaines de millions de dollars ont été prévus uniquement pour les achats d’armes des forces répressives. Un argent qui aurait pu sauver les provinces de Guilan, de Qom et de Mazandaran du coronavirus.
La « société Mostafa » de la ville de Qom, est un centre de formation de séminaristes religieux étrangers. C’est là où en raison des admissions de séminaristes chinois, s’est développé le premier foyer de propagation du coronavirus. Le budget colossal alloué à ce centre chaque année est une partie volée au budget de la santé, de la médecine ou à l’éducation nationale.
C’est cela le bilan d’une bande de mollahs réactionnaire et criminels. Ils ont privé la majorité de la population de l’accès aux services de santé et de soins. Ils ont fait disparaitre la sécurité alimentaire durable. Ils ont privé les gens de l’accès durable à l’eau potable. Ils ont également refusé de créer un système efficace de collecte des déchets. Ils ont même privé la population d’un air sain.
Oui, le massacre de nos prisonniers politiques a fini par conduire au massacre de la nature avec toutes ces calamités.
Aujourd’hui, quand on examine la conduite du régime depuis l’arrivée du coronavirus à Qom, il est clair que la crise actuelle, n’est pas en fait un problème sanitaire mais bien un problème profondément politique.
Cette épidémie aurait pu être contenue dès le début, avec des mesures préventives de qualité qui auraient empêché la mort de toutes ces victimes. Cela aurait été possible si au lieu de penser à sauvegarder son pouvoir, le régime s’était attelé à sauvegarder la santé de la population. Oui, cette crise est de nature politique parce que pour se maintenir au pouvoir, les mollahs ont ouvert la voie à la propagation de cette maladie mortelle.

La politique du régime vis-à-vis du coronavirus

La politique du régime dans l’épidémie du coronavirus peut se résumer en quelques points :
Premièrement, le régime avait suffisamment de temps mais n’a pris aucune mesure préventive. Le coronavirus est apparu la première fois en décembre en Chine. Mais le régime a gaspillé deux mois et ensuite a retardé volontairement les mesures préventives après l’anniversaire de la révolution le 11 février et après sa farce électorale du 21 février.
Deuxièmement, les médias officiels ont reconnu que le coronavirus est entré en Iran fin janvier. Dès cette date, le ministère de la Santé, le gouvernement de Rohani et la personne de Khamenei étaient parfaitement au courant de la propagation du coronavirus.
Le 1er février, ces médias officiels ont rapporté que deux ressortissants chinois ayant contracté la maladie étaient en Iran. Mais sur les ordres de Khamenei, le régime a dissimulé toutes les informations sur le coronavirus en prenant des mesures très ciblées et contrôlées parce qu’il voulait mener le show de l’anniversaire de la révolution et sa farce électorale des législatives. Le régime a préféré ce défilé détestable et l’échec de ce scrutin à la santé de la population. Il a refusé de mettre en quarantaine la ville de Qom, le premier foyer de l’épidémie, et d’interrompre les vols incessants de la compagnie Mahan Air vers la Chine.
Troisièmement, le régime n’a pas mobilisé les moyens du pays pour lutter contre cette crise. Le Croissant rouge, le comité de secours public, la garnison de la construction Khatam Al-Anbia, la fondation des martyrs, la fondation des déshérités, le conglomérat de Astaneh-Qods-e-Razavi, les coopératives des pasdarans, de la milice du Bassidj et des forces de sécurité, et les industries du ministère de la Défense, qui sont chacun des cartels gigantesques regorgeant de richesse et de biens, n’ont encore rien déboursé.
Toutes ces banques et ces 7000 établissements financiers et de crédit appartenant au bureau de Khamenei et aux gardiens de la révolution qui pillent depuis des années les économies de la population, n’ont pas versé le moindre argent aux hôpitaux et aux centres de soins du pays. Et le régime n’a pas voulu dépenser l’argent du Fonds de développement national pour sauver les malades.
Quatrièmement, sous prétexte de lutter contre la maladie, Khamenei a officiellement chargé son propre état-major général des forces armées de mettre en place une base militaire et de renseignement pour prendre en main une partie des devoirs du gouvernement désespéré et incapable de Rohani. En fait, il a formé gouvernement militaire pour contrôler la situation et contrer toute manifestation populaire.
Ces derniers jours, des instituts d’experts du régime ont ouvertement mis en garde que la crise du coronavirus pourrait poser « un ensemble de menaces contre la sécurité et la stabilité du pays et pourrait conduire à des émeutes dangereuses ». Ils ont souligné que « même si le coronavirus s’est propagé aussi dans d’autres pays, en reliant la crise du coronavirus aux événements passés en Iran, y compris de novembre 2019, cela pourrait finir en émeutes. »
Entre temps, Khamenei a ordonné par un décret d’envoyer la loi de budget au conseil des gardiens sans passer par l’examen du parlement. Il a ainsi contourné ses propres troupes nommées dans ce parlement. Désormais Khamenei a concentré le commandement de toutes les affaires dans sa propre structure corrompue de pouvoir et a pratiquement monopolisé le pouvoir. C’est un déploiement de force face au soulèvement et aux protestations d’une population excédée. Il est très clair que le régime se trouve dans la position la plus faible et la plus vulnérable de ces dernières années.
A la veille de la célébration de Norouz, dans un conseil des ministres, Rohani a demandé à la population de comparer Téhéran à Londres, Berlin ou Paris pour voir que dans ces capitales les étals des commerces sont vides mais qu’en Iran la profusion de marchandises blaserait la population. Sur la crise de la pénurie dramatique de lits d’hôpitaux, il a déclaré : « 20% des lits d’hôpitaux du Guilan sont vides à présent. » A bas ce régime trompeur !
C’est le charlatanisme bien connu des mollahs et cela montre à nouveau qu’ils n’ont pas la moindre intention de lutter contre le coronavirus.

La nécessité d’un changement de régime

Examinons à présent les conséquences majeures de cette situation.
– Pendant des années, Khamenei et ses pasdarans ont mis leurs crimes et leur terrorisme au Moyen-Orient au compte de leur puissance. Mais la crise du coronavirus qui s’est développée en Iran plus que dans tous les autres pays de la région a démontré l’impuissance du régime, sa décadence et sa faiblesse fondamentales. Jusqu’à présent, aucun des pays de la région n’a été aussi désastreusement atteint par le coronavirus que l’Iran.
– Il y avait un temps où les alliés, les complices et les agents du régime prétendaient que si les mollahs étaient renversés, l’Iran connaitrait l’insécurité, le chaos et la destruction. Désormais, tout le monde voit que c’est le pouvoir des mollahs qui prive l’Iran de sécurité et qui l’a rendu chaotique. Ce sont les mollahs qui ont ravagé l’Iran.
– Cela fait des années que les mollahs répriment toute protestation et tout mécontentement en les taxant d’atteinte à la sécurité nationale. Maintenant il est démontré que le véritable ennemi de la sécurité nationale de l’Iran c’est ce régime.
– En installant une garnison pour combattre l’épidémie et en envoyant une division de blindés à Racht, ville frappée par une multitude de morts, les mollahs ont montré que le problème n’est pas seulement que le régime est répressif, mais qu’il ne sait pas faire autre chose que réprimer et terroriser.
– Aujourd’hui, non seulement la liberté et la démocratie en Iran, mais aussi la santé du peuple iranien et la protection des maisons, des villes et des villages contre les catastrophes naturelles nécessitent le renversement du régime.

Que faire ?

Mais que faut-il faire ?
1- Il faut exercer des pressions internationales et lancer des protestations contre le régime pour qu’il mette les moyens médicaux et sanitaires monopolisés par les pasdarans, à la disposition des médecins, des hôpitaux et de la population.
Il faut libérer immédiatement tous les prisonniers, particulièrement les prisonniers politiques.
Il faut mettre à la disposition des infirmières et médecins des moyens préventifs et de soins appropriés.
Il faut mettre à la disposition des malades des moyens préventifs et des traitements gratuits.
Il faut payer les salaires des travailleurs qui ne vont pas travailler en raison de l’épidémie.
2 – Il est nécessaire que les instances internationales s’opposent à la politique criminelle de ce régime. Nous demandons l’envoi d’une délégation d’observateurs et de médecins de l’OMS en Iran.
Nous demandons au Secrétaire général et à la Haut-Commissaire des droits de l’homme de l’ONU de ne pas retarder les mesures pour sauver la vie et la santé des prisonniers en Iran.
Le conseil de sécurité de l’ONU doit condamner le régime pour ses dissimulations coupables qui ont couté des vies en Iran et dans d’autres pays.
Nous demandons une aide internationale pour le peuple de notre pays. Mais l’aide internationale doit se faire sans la moindre interférence de ce régime de pillards et être remise aux hôpitaux et à la population.

La réponse principale : résister au régime

Mais la réponse principale à la question « que faut-il faire ? » est cette action déterminante qui fait surgir un grand bienfait du cœur de ce fléau, à savoir se lever pour se battre et résister contre le régime des mollahs.
Contre le coronavirus, la pauvreté, l’oppression et la tyrannie, il existe une solution et une seule, c’est le renversement de la dictature religieuse dans sa totalité.
Le message récent du dirigeant de la Résistance iranienne Massoud Radjavi sur la crise du coronavirus est la voie à suivre dans cette lutte :
« Le combat du peuple iranien contre le coronavirus est une partie du combat crucial contre Khamenei et le régime inhumain du guide suprême. Il faut se révolter dans le combat contre le virus du guide suprême. Crier vos protestations dans chaque rue et ruelle. L’Iran est un cri de fureur. Que le monde voie et entende que les Iraniens ne veulent ni du coronavirus ni des mollahs. Vous devez conquérir vos droits. Il faut se révolter et les retirer des griffes des mollahs inhumains. Il faut repérer les entrepôts des pasdarans, de la milice du Bassidj, des forces de sécurité, de l’armée et de tous les organes du pouvoir et du gouvernement de la dictature religieuse et s’en emparer pour les intérêts de la population. Pour remporter la victoire, il faut s’insurger et se battre cent fois plus. »


Les bourgeons de la solidarité poussent partout

Chers compatriotes,
Est-ce que l’essence véritable de Norouz et de l’arrivée du printemps n’est pas le renouveau de la vie libre de toute contrainte et de toute chaine ?
N’est-il pas vrai que le Norouz annonce le véritable destin plein de promesses de l’humanité ?
Ainsi, bien que nous soyons en proie à la maladie, à la pauvreté et à l’oppression dans toutes nos provinces, nous voulons parvenir au cœur de cette lutte à une société libre de toute forme d’oppression et de tyrannie.
C’est pourquoi, nous constatons que malgré la politique de promotion du désespoir et de la peur, des bourgeons de solidarité poussent partout. Les gens distribuent des masques gratuits, partagent les informations et se renseignent mutuellement sur les questions de santé ; dans certaines villes, ils viennent en aide aux enfants qui travaillent et aux adolescents qui font les poubelles. Ils désinfectent spontanément des lieux publics, des jeunes courageux bloquent les routes d’accès à leurs villes pour les mettre en quarantaine et infirmières et médecins donnent leur vie pour sauver des patients.
Oui, c’est à nous, le peuple iranien, qu’il revient de lancer un mouvement de solidarité nationale et de campagne de secours pour protéger la population, sa santé et sa sécurité par le biais des Conseils populaires et de résistance. Il nous revient de prendre en main notre destin.
C’est la grande fête du peuple iranien, le Norouz de la liberté et de la souveraineté populaire, une mission que les unités de résistance et la grande armée de la liberté ont endossé.

L’année 1398, l’année des tensions mortelles pour le régime des mollahs

Chers compatriotes,
L’an dernier (1398), Khamenei et son régime n’ont pas connu une seule semaine sans tensions mortelles. Pendant les soulèvements de novembre et janvier, le régime a été assiégé par un grand mécontentement. Khamenei a ensuite lancé sa mascarade électorale, qui a tourné à l’échec politique le plus cuisant du régime. L’élimination de Qassem Soleimani a bouleversé l’équilibre du régime et les soulèvements des peuples libanais et irakien ont ébranlé les mollahs dans la soi-disant profondeur stratégique de leur régime. Le corps des pasdarans a été inscrit dans la liste du terrorisme des Etats-Unis, l’industrie pétrochimique qui représente la source de revenus la plus importante de Khamenei est sous le coup des sanctions, les frappes de missiles des pasdarans sur l’avion ukrainien et la mort de passagers innocents ont provoqué un scandale irréparable pour les mollahs; le régime est inscrit sur la liste noire du blanchiment d’argent et ses voies respiratoires financières sont de plus en plus étroites, l’exportation du pétrole est au minimum, le déficit budgétaire est de 50% et les allégations sur l’économie de résistance sont partie en fumée.

Le printemps de la liberté de l’Iran

À l’inverse, l’année dernière a été la période la plus brillante et la plus triomphale de la lutte et de la Résistance iranienne de ces dernières années, que ce soit en termes de soutien social, de développement et de cohésion organisationnels, d’acquis politique et internationaux et en termes d’avancée stratégique.
En Iran, l’OMPI a pu étendre son réseau organisé. Malgré la répression et toutes les arrestations, les unités de résistance se sont multipliées à une grande vitesse et avec des centaines d’activités et d’opérations contre les organes de répression, elles sont devenues les pionnières et les éclaireuses des soulèvements.
Le dirigeant de la résistance iranienne Massoud Radjavi a déclaré: « Il nous revient de réaliser le printemps de la liberté de l’Iran, en nous-mêmes et par nous-mêmes, et cela ne tombera pas du ciel. Si nous le décidons, nous pouvons et devons l’obtenir. C’est l’épreuve, le devoir et la responsabilité de chacun d’entre nous. »
Alors il faut adresser nos vœux à Massoud pour le printemps de la nature qui annonce le printemps de la liberté, le printemps politique et social en Iran vers lequel guide la Résistance iranienne. Mes meilleurs vœux aux membres du Conseil national de la Résistance iranienne. Mes meilleurs vœux aux Moudjahidines du peuple et aux unités de résistance et mes meilleurs vœux aux partisans de la résistance en Iran et dans le monde.
Chers compatriotes,
L’année qui commence aujourd’hui, est la dernière année du 14e siècle Hejri solaire. Un siècle qui d’un côté a commencé avec le règne de quatre chahs et mollahs sanguinaires et tyranniques. Et d’un autre côté avec la plus grande et la plus longue résistance sans répit de l’histoire de l’Iran et une alternative démocratique forgée dans la lutte, la douleur, des exécutions et des massacres. Que la victoire, la souveraineté du peuple et une liberté durable marque le commencement du 15e siècle de la nouvelle histoire de l’Iran. Nous devons tendre dans cette direction de toutes nos forces et de notre puissance.
Mes vœux de santé et de bonheur et de prospérité au peuple iranien.
Je vous souhaite la victoire et une bonne année

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

En savoir plus

Suivez-nous