Selon le ministère de la Santé du régime, pour la première fois en 24 heures, le nombre de patients contaminés dépasse les 5 000
Maryam Radjavi : Mes condoléances aux familles endeuillées. Alors que la santé de millions d’Iraniens est mise en danger par la pénurie de médicaments contre le diabète, les gardiens de la révolution font de la contrebande de médicaments dans les pays voisins pour se remplir les poches.
Le secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a déclaré dans un communiqué : dans un record sans précédent, selon les chiffres truqués du ministère de la Santé du régime, le nombre de nouveaux cas positifs de coronavirus en 24 heures a dépassé pour la première fois les 5000, pour atteindre les 5039, dont 2254 sont hospitalisés.
Massoud Mardani, membre du Centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC) : Le nombre de décès quotidiens dus au coronavirus a grimpé à 337. Ce n’est pas le chiffre réel ; il faut le multiplier par 2,5 pour obtenir le chiffre réel. (ISNA, 20 octobre 2020)
Minou Mohraz, membre du CNLC : La situation est horrible. Il est trop tard pour la quarantaine. Partout dans le pays la situation est catastrophique. Téhéran connait la pire des situations. D’après les experts il faut confiner. On ne confine pas pour des raisons politiques et non médicales. 700 personnes sont hospitalisées dans les services de soins intensifs. Chaque soir, l’hospitalisation d’une personne en USI coutent des millions. En 45 ans de pratique médicale, je n’ai jamais vu autant de patients gravement malades et de décès. (Site Khabar Fori, 20 octobre 2020)
Maryam Radjavi a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et déclaré : Cette horrible tragédie est le résultat de la politique criminelle et de pillage de Khamenei et Rohani, qui au lieu de fournir aux ouvriers et aux travailleurs des moyens de subsistance, les forcent à retourner au travail, à l’abattoir du coronavirus et ensuite accusent les gens de ne pas respecter les protocoles sanitaires.
Dans un autre exemple de pillage et de conduite criminelle, alors que la santé de millions d’Iraniens est mise en danger par la pénurie de médicaments contre le diabète, les gardiens de la révolution et les gangs mafieux du régime font de la contrebande de médicaments dans les pays voisins pour remplir leurs coffres ou financer des activités terroristes. Le peuple iranien exprime son indignation et sa haine, en criant « nous ne voulons pas de missiles, mais des médicaments ».