Huitième exécution en une semaine en Iran
Le prisonnier politique Javid Dehghan executé malgré les appels en Iran et à l’étranger
Appel à une action urgente pour sauver les condamnés à mort et renvoyer le bilan des crimes du régime devant le CSNU
Malgré de nombreuses protestations nationales et internationales, ce matin, les bourreaux des mollahs, dans un acte criminel à la demande des gardiens de la révolution, ont pendu le prisonnier politique baloutche Javid Dehghan Khald à la prison de Zahedan. Agé de 31 ans, Javid Dehghan avait été arrêté en juin 2015 et condamné à mort par le tribunal de Zahedan après avoir été sévèrement torturé pour lui arracher des aveux forcés.
Le régime clérical, craignant l’escalade des protestations d’une population excédée par la pauvreté et le coronavirus, tente désespérément de contrôler la situation en augmentant la répression, la torture et les exécutions, et en propageant un climat de terreur. En l’espace de 7 jours, (du 23 au 29 janvier), sept autres exécutions ont été répertoriées à travers l’Iran. Un chiffre qui, bien sûr, n’inclut pas les exécutions secrètes.
Le 23 janvier, un prisonnier a été exécuté à Qom, le 25 janvier, Mehdi Ali Hosseini, un autre champion de lutte iranien, a été exécuté à la prison de Dezfoul, le 27 janvier, Abbas Ali Hosseini a été exécuté à la prison de Zanjan, et le 28 janvier, un autre compatriote baloutche, Anwar Naroui, a été exécuté à la prison de Dastguerd à Ispahan. Dans un autre acte criminel le 29 janvier, les bourreaux de Khamenei ont pendu une femme à la prison centrale de Sanandaj.
Le 28 janvier, le bourreau Ali Matiri a exécuté un Iranien de la minorité arabe à la prison de Sheiban à Ahwaz, l’accusant de « guerre contre Dieu » et de « corruption sur Terre ». Il avait été blessé lors de son arrestation en mai 2018 et torturé longtemps pour lui arracher des aveux forcés.
La Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) Maryam Radjavi a souligné que ce régime ne peut survivre un seul jour sans torture ni exécution. Elle a de nouveau appelé les Nations Unies et les défenseurs des droits humains, ainsi que les pays européens et les États-Unis, à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des condamnés à mort. Elle a appelé à renvoyer le dossier des exécutions arbitraires de ce régime, du massacre des prisonniers politiques de 1988 et du carnage des manifestants, devant le Conseil de sécurité. Elle a souligné qu’il faut traduire en justice les dirigeants de la dictature religieuse en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité. Ce régime est une honte pour l’humanité contemporaine et doit être exclu de la communauté internationale, a-t-elle conclu.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 janvier 2021