Maryam Radjavi : sous le régime des mollahs, la population est extrêmement vulnérable face aux séisme et au virus, surtout à Téhéran, avec une population de 14 millions d’habitants
Les mollahs ont détruit et pillé toutes les infrastructures. La solidarité et la compassion dans cette situation d’urgence est un devoir national. La jeunesse courageuse et les femmes d’avant-garde des conseils populaires doivent prendre l’initiative.
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé le 8 mai 2020 que le nombre de décès dus au coronavirus dans 314 villes d’Iran avait dépassé les 40.000. Le nombre de victimes dans les provinces de Téhéran est de 6690, de Khorasan Razavi 2935, de Mazandaran 2480, d’Ispahan 2470, de Khouzistan 2055, d’Alborz 1599, de Lorestan 1030, de Markazi 535 et de Khorassan du Nord 442.
Cependant, craignant les répercussions internes et internationales de l’ampleur du désastre en Iran, le régime clérical continue de dissimuler le nombre de morts. Aujourd’hui, Abdolreza Rahmani-Fazli, son ministre de l’Intérieur, a déclaré : « au moins sept organismes officiels fournissent des chiffres différents sur le nombre de patients hospitalisés et décédés (…) Il a été décidé qu’aucune autre agence ne publierait ces chiffres. Quiconque souhaite communiquer ces chiffres doit le faire sur la base de ceux du ministère de la Santé. Les informations actuelles causent beaucoup d’abus qui affectent à la fois le public et les médias étrangers. »
La nuit dernière, Iraj Harirchi, le vice-ministre de la Santé, a été cité par la chaîne d’information officielle, déclarant : « nous nous attendions à une tendance à la baisse dans certaines provinces du pays, comme le Khouzistan, mais cela ne s’est pas produit. »
Le patron de l’hôpital Razi à Ahwaz a déclaré à la télévision d’État du Khouzistan : « au moment où je vous parle, 50 patients sont hospitalisés. La situation devient critique. » Le reportage ajoutait : « l’’hôpital Razi est déjà complet, et aujourd’hui le nombre de décès dans la province a augmenté de manière significative. »
Ce 8 mai, l’agence Fars, affiliée à la Force Qods, a rapporté que « Reza Nejati, le porte-parole du centre national de lutte contre le Coronavirus au Khouzistan, a averti que nous pourrions revenir aux conditions de confinement du mois dernier. On pense que les autorités de la province ont précipité la réouverture de certaines entreprises, et cela (…) a été le feu vert pour une augmentation du nombre de personnes infectées au Khouzistan ».
À Boroujerd, Mohammad Kakavand, responsable du réseau de santé et de traitement médical, a déclaré à l’agence ISNA que « le nombre de consultations dans les hôpitaux a augmenté. Malheureusement, cette tendance à la hausse a atteint les villages des environs de Boroujerd, dont certains doivent être mis en quarantaine. Le village de Jafarabad compte un grand nombre de cas positifs. »
À Hormozgan, Hamid Jahangiri, le gouverneur de Hajiabad a déclaré à ISNA : « le virus se propage de plus en plus dans la ville, et il y a de nouveaux endroits où aucune infection n’avait été signalée auparavant ; le nombre de patients augmente également. »
Le gouverneur de la province Markazi, Seyed-Ali Aghazadeh, a tweeté : « au cours des dernières 24 heures, 21 autres personnes ont été infectées dans la province, dont 15 à Khondab, où le ministère de la Santé avait déclaré le virus absent. Le ministère de la Santé a agi de son propre chef en déclarant les villes exemptes de virus et n’a pas demandé l’avis des responsables provinciaux. Si la tendance des infections continue à augmenter à Khondab, nous prendrons des mesures plus sévères. »
Jamalipour, gouverneur de la province de Qazvine, a déclaré à Shabakeh Khabar (Réseau d’information) le 7 mai : « nous avons été confrontés à une série de défis à Qazvine et Takestan en raison de la densité de la population. Ces deux villes sont toujours dans le rouge. » Sarmast, le gouverneur de Qom, a déclaré à la même chaîne d’information : « notre situation reste dans le rouge sur la base du nombre de patients hospitalisés, des responsables du ministère de la Santé et du centre national de lutte contre le coronavirus. »
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que l’augmentation stupéfiante du nombre de décès dus au coronavirus et la tendance à la hausse de la crise dans de nombreuses provinces, comme celles de Khouzistan, Lorestan, Markazi et Hormozgan, sont entièrement dues aux politiques inhumaines du régime clérical. Elle a ajouté que la seule chose qui préoccupe les mollahs est de préserver leur régime funeste. Les richesses du peuple iranien ont été dilapidées dans les projets nucléaires et de missiles antipatriotiques, ainsi que dans l’exportation du terrorisme et du bellicisme. Au cours des premiers mois de la crise, aucune aide sérieuse n’a été apportée aux personnes contaminées, aux démunis et aux indigents sur les centaines de milliards de dollars de richesses publiques contrôlées par Khamenei et les pasdarans.
Mme Radjavi a évoqué le tremblement de terre et les répliques successives à Téhéran aujourd’hui, ajoutant que sous le régime des mollahs, la population est extrêmement vulnérable face aux séismes et au virus, surtout dans la capitale avec une population de 14 millions d’habitants. Les mollahs ont détruit et pillé toutes les infrastructures. La compassion et la solidarité dans cette situation d’urgence est un devoir national. La jeunesse courageuse et les femmes d’avant-garde des conseils populaires doivent prendre l’initiative.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 mai 2020