Maryam Radjavi se félicite de la politique américaine contre le régime des mollahs et ses crimes contre le peuple iranien
Il est impératif que le Conseil national de la Résistance iranienne soit reconnu pour rectifier la politique désastreuse passée vis-à-vis du peuple iranien et de sa résistance
Maryam Radjavia salué la nouvelle politique des Etats-Unis visant à « condamner les violations flagrantes des droits humains » en Iran et à « priver le régime iranien et notamment le Corps des gardiens de la révolution (pasdaran) de financement pour leurs activités néfastes et à s’opposer aux activités des pasdaran qui pillent la richesse du peuple iranien. »
A ses yeux, reconnaitre que sous le Guide suprême Ali Khamenei, le régime « opprime son peuple, viole ses droits » et « exporte la violence, déstabilise ses voisins et parraine le terrorisme à l’étranger », revient à reconnaitre l’illégitimité de ce régime.
Dans ses remarques, le président américain a qualifié le peuple iranien de « la victime qui a plus longuement souffert du régime » et a ajouté que « Le CGRI est la force terroriste personnelle et la milice corrompue du Guide suprême iranien. Il a détourné de grandes parties de l’économie iranienne et saisi des dotations religieuses massives pour financer la guerre et la terreur à l’étranger. Cela inclut l’armement du dictateur syrien, la fourniture des missiles et des armes à ses supplétifs et partenaires pour attaquer les civils dans la région. «
Mme Radjavi a affirmé que la politique des Etats-Unis qui a consisté jusque-là à fermer les yeux sur les violations flagrantes des droits humains en Iran, sur l’ingérence meurtrière du régime dans la région et les concessions qui lui ont été accordées dans le cadre du JCPOA ont été désastreuses et coûté cher au peuple iranien. La partie la plus destructrice de cette politique a été d’inscrire sur la liste terroriste l’opposition légitime au régime, les Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), pendant quinze ans à la demande de cette dictature religieuse.
Maryam Radjavi a déclaré qu’une politique de fermeté était attendue depuis longtemps. Cependant, la solution ultime reste le renversement de ce régime et l’établissement de la liberté et de la démocratie en Iran par le peuple iranien et sa résistance. Des années de politique de complaisance ont été le principal obstacle au changement en Iran. Il est temps que la communauté internationale reconnaisse le désir du peuple iranien et se mette à ses côtés en faveur de son droit légitime au changement de régime.
Mme Radjavi a souligné qu’il est impératif que le Conseil national de la Résistance iranienne soit reconnu comme la seule alternative démocratique à la dictature terroriste et religieuse en Iran pour rectifier la politique désastreuse passée.
Maryam Radjavi a également salué la désignation du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) en tant qu’entité terroriste en vertu de l’ordonnance 13224 et l’a décrite comme une étape incontournable vers la paix et de la sécurité régionales et mondiales. Le CGRI est le principal instrument de la répression, des exécutions et de la torture en Iran, ainsi que de la propagation du terrorisme dans le monde, de la guerre et des massacres dans la région, de l’acquisition d’armes nucléaires et de la prolifération des missiles balistiques. Si les pasdaran avaient été reconnus plus tôt comme entité terroriste et traités en conséquence, la situation dans la région en général et en Irak, en Syrie, au Liban, au Yémen et en Afghanistan aurait été totalement différente. Il est temps de sanctionner immédiatement tous les individus, entités, institutions et sociétés affiliées aux pasdaran et leurs contreparties commerciales.
Les pasdaran sont exécrés par le peuple iranien qui en est dégouté et qui a manifesté à plusieurs reprises son opposition à leur encontre, y compris pour leur belligérance dans d’autres pays, en se révoltant contre le Guide suprême et en scandant « oubliez la Syrie, pensez à nous ».
Les pasdaran et leurs institutions contrôlent la majeure partie de l’économie iranienne et profitent directement des relations économiques avec ce régime. Ils sont utilisés pour la répression interne, l’exportation du terrorisme et de l’intégrisme et pour la belligérance dans la région et dans le monde.
Maryam Radjavi a ajouté : tous les signes, y compris l’intensification de la crise interne du régime, la détérioration continue de la situation économique et le développement des manifestations hostiles au pouvoir dans tout le pays indiquent que le régime est en phase terminale. Son comportement reflète son extrême anxiété face à la fin de l’ère de « complaisance ».
La nouvelle politique américaine devrait suivre un certain nombre d’étapes pratiques :
• Le dossier des crimes du régime iranien, en particulier du massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988, doit être renvoyé devant le Conseil de sécurité de l’ONU et les dirigeants du régime et les auteurs de ces crimes doivent être traduits en justice.
• Le régime des mollahs, les pasdaran et leurs milices mercenaires doivent être expulsées d’Irak, de la Syrie, du Yémen, d’Afghanistan et du Liban et les expéditions d’armes et de forces vers ces pays doivent être stoppées.
• Compte tenu de son soutien au terrorisme et de la persistance des violations des droits humains, le régime iranien doit se voir refuser l’accès aux systèmes bancaires internationaux.
• Les anciennes résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur les projets d’armement nucléaire du régime des mollahs, l’interdiction de l’enrichissement nucléaire ainsi que les inspections libres et inconditionnelles des centres militaires et non militaires doivent être mises en œuvre.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 13 octobre 2017
- Étiquettes : Moyen-Orient