Iran: Maryam Radjavi se félicite des nouvelles sanctions
Elle a émis l’espoir qu’elles aboutiront à des sanctions générales en armes et en pétrole, technologiques et diplomatiques. Interdire de nouveaux investissements dans l’industrie pétrolière, a-t-elle dit, qui est en majeure partie entre les mains du corps des pasdaran, est une étape nécessaire, mais elle devrait aussi s’étendre à la suspension ou au moins au gel des investissements précédents.
Soulignant que la plus grande partie de l’économie est accaparée par les pasdarans, en particulier l’import-export, elle a estimé que dans les conditions actuelles de la dictature religieuse, les bénéfices des relations économiques et commerciales avec les pays européens se déversent en général dans les poches des pasdaran. Ils servent à maintenir en place le régime du guide suprême et ses organes de répression, d’exportation de l’intégrisme et du terrorisme et le projet d’armes atomiques. Ils sont aussi pillés par les dirigeants de ce régime pour remplir leurs comptes en banque farzmineux. C’est pourquoi, malgré la propagande officielle, la majorité du peuple iranien se félicite vivement des sanctions et demande la rupture totale des relations commerciales et économiques avec ce régime.
Malgré toutes les mesures répressives, le soulèvement populaire se poursuit et se développe en Iran et la brèche au sommet du pouvoir ne cesse de s’approfondir, a ajouté Maryam Radjavi. C’est pourquoi, la dictature étant entrée dans sa phase terminale, tout investissement dans ce régime se fait non seulement au détriment de la démocratie et des droits de l’homme en Iran, et de la paix et de la tranquillité dans la région, mais il est aussi d’un point de vue économique, sans avenir et voué à l’échec.
Maryam Radjavi a jusqu’à ce jour maintes fois souligné la nécessité pour l’Union européenne et les Etats-Unis d’adopter de sanctions générales. Dans son intervention au Parlement européen le 23 février dernier, elle avait demandé à l’UE et aux Etats-Unis de prendre des mesures précises dans ce sens, en précisant que cela ne nécessitait pas l’aval du Conseil de Sécurité. Elle avait notamment appelé à sanctionner toutes relations commerciales directes et indirectes avec le corps des pasdaran et les sociétés et institutions affiliées, ainsi qu’à la fermeture de tous leurs bureaux en Europe.
