Maryam Radjavi appelle à une action urgente pour empêcher la destruction des tombes des victimes et effacer les traces du massacre de 1988 en Iran
Alors que les efforts du régime clérical pour empêcher la croissance du mouvement de l’Appel à la justice ont échoué et qu’il n’a pas réussi à faire tomber dans l’oubli le massacre des prisonniers politiques iraniens, les mollahs au pouvoir tentent désespérément d’effacer les traces de ce massacre dans le but d’échapper aux conséquences de ce génocide et de ce grand crime contre l’humanité, a ajouté Maryam Radjavi.
Elle a averti que la destruction des tombes des martyrs – qu’il s’agisse d’infliger une torture psychologique vicieuse à leurs familles ou de retirer les preuves de ce crime contre l’humanité – est un crime majeur en soi, dont les maîtres d’œuvre et les auteurs doivent être traduits en justice et tenus responsables.
Le régime clérical inhumain a rasé ces dernières semaines les tombes des victimes du massacre de 1988 et d’autres victimes d’exécution dans les années 1980 à Ahvaz, chef-lieu de la province du Khouzestan (dans le sud-ouest de l’Iran), et construit des routes sur leur emplacement afin d’enlever toute trace de ces tombes.
Fin juin, le régime a démoli les tombes des martyrs de l’OMPI au cimetière de Vadi-e Rahmat à Tabriz, capitale de la province de l’Azerbaïdjan oriental (nord-ouest de l’Iran). Le mois précédent, les fosses communes des martyrs du massacre de 1988 et d’autres martyrs de l’OMPI au cimetière Behechte-Reza à Machhad, capitale de la province de Razavi Khorasan (nord-est de l’Iran), avaient été détruites sur ordre des responsables du régime des mollahs.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 juillet 2018