Maryam Radjavi: Un Iran démocratique et non nucléaire avec le renversement du Guide suprême
Discours de Maryam Radjavi – Grand rassemblement de la Résistane iranienne
Au nom de Dieu, au nom de l’Iran et au nom de la Liberté,
Au nom de 120.000 martyrs, étoiles resplendissantes, flammes d’ « honneur et de dignité » face à la tyrannie religieuse,
Au nom de toutes celles et ceux restés dans l’ombre qui ont glorieusement offert leur vie pour que d’autres connaissent la liberté,
et que dans la plus sombre période de son histoire, l’Iran brille de mille feux en résistant la tête haute aux cris de « A bas le régime du Guide suprême ! »
La voix et le message des vrais maîtres de l’Iran
Mesdames et Messieurs les élus des nations du monde,
Honorables personnalités,
Chers compatriotes venus ici et à travers l’Iran,
Je vous remercie tous sincèrement pour votre présence à ce rassemblement. Nous sommes venus ici pour faire entendre au monde la voix et le message du véritable maître de l’Iran, à savoir le peuple iranien.
Dans un vacarme incessant sur le programme nucléaire funeste et trois guerres dévastatrices au Moyen-Orient, ceux qui parlent au nom de l’Iran sont en fait les ennemis de l’Iran et de tous les Iraniens.
Le peuple iranien ne veut ni la bombe atomique, ni l’ingérence en Irak, en Syrie et au Yémen, ni la tyrannie, ni la torture, ni des entraves. Le peuple iranien, ce sont des dizaines de millions d’enseignants, d’étudiants, d’infirmières et d’ouvriers excédés qui réclament la liberté, la démocratie et du travail. Ce qu’ils disent c’est premièrement que le régime du Guide suprême touche à sa fin, deuxièmement qu’il n’existe qu’une solution et une seule pour faire cesser les violations des droits humains, l’impasse nucléaire, la crise dans la région et la lutte contre Daech et le terrorisme: c’est le renversement du « califat » de l’intégrisme islamiste et du terrorisme en Iran.
Un changement majeur, une demande générale
Regardez l’Iran insurgé d’aujourd’hui qui malgré les1800 exécutions sous le mandat du mollah Rohani reste bouillonnant. Le soulèvement de Mahabad ainsi que les manifestations à Sanandaj et Sardacht, à Saghez et Marivan, reflètent la bravoure et la révolte des Kurdes iraniens contre les crimes et l’injustice.
Les manifestations successives des enseignants dans toutes les provinces font retentir le cri de tous les laissés-pour-compte qui se dressent pour leur droit à la vie et à la liberté.
Les grèves et les sit-in quotidiens des ouvriers, sont les cris des familles tiraillées par la faim.
Les dizaines d’accrochages armés des jeunes baloutches, kurdes et arabes traduisent la colère d’une nation enchainée dont tous les moyens de protester sont bloqués.
Des centaines de grèves de la faim et de protestations des prisonniers politiques symbolisent la ténacité d’une nation qui a vaincu les mollahs jusque dans les salles de torture.
Les sit-in des mères des condamnés à mort, les protestations des derviches Gonabadi et Ahl-e-Hagh, des petits vendeurs de rue dépossédés qui se sont immolés dans la détresse, sont tous des exemples des grondements qui annoncent l’éruption du volcan.
Regardez l’Iran aujourd’hui et trouvez un Iranien qui ne soit pas mécontent. Quel Iranien ne demande pas un changement ? Ces 15 millions de pauvres qui se consument dans les bidons-villes et les banlieues ? Ces 10 à 15 millions de jeunes qui ne trouvent pas d’emplois et ces millions de familles écrasées par la cherté des prix ? La même peine est à l’origine de leurs souffrances et ils réclament tous un changement majeur.
C’est pourquoi je m’adresse à vous, chers compatriotes à travers l’Iran : votre résistance, votre lutte et votre solidarité sont la plus puissante de toutes les forces. En vous opposant à ce régime, édifiez mille Achraf, mille foyers de révolte en Iran ! Le temps est venu pour que les étincelles de vos protestations enflamment des brasiers d’insurrection et que l’armée du soulèvement et l’armée de la liberté illuminent sous les yeux du monde le jour de la libération de l’Iran.
L’échec de la stratégie nucléaire
Mesdames et messieurs,
Le programme nucléaire qui pendant un quart de siècle a été un élément du pouvoir du Guide suprême, est aujourd’hui un facteur de sa fragilité et de l’impasse de son régime. La question est de savoir pourquoi, alors qu’il lui manquait deux ou trois mois pour obtenir la capacité de produire une bombe atomique, Khamenei a accepté l’accord de Genève ? La réponse est claire : parce qu’il a eu peur d’une nouvelle explosion de colère populaire, parce que sa stratégie nucléaire est à bout de souffle et parce que, selon les termes de son ministre des Affaires étrangères, la capacité stratégique du régime est épuisée. En conséquence, le régime a été déstabilisé par l’accord de Genève, et encore plus par la déclaration de Lausanne.
Khamenei n’a même pas été en mesure de copier Khomeiny lors du cessez-le-feu Iran-Irak et d’avaler la coupe de poison en signant d’un coup un accord final avec le groupe de pays 5+1. Il se dit « ni favorable, ni défavorable », autrement dit son régime est dans une impasse. Quant à l’accord final, le fait est qu’il le signe ou pas, il reste plongé dans la crise de son renversement.
Fermer toute la production de la bombe
Malheureusement les gouvernements occidentaux, en particulier le gouvernement américain, ont aidé ce régime à se rapprocher de la bombe en enfreignant les termes des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU et en lui offrant des concessions majeures.
Je rappellerai donc aux gouvernements occidentaux que tout accord qui ne met pas un point final à la fabrication de la bombe par ce régime, sera inacceptable aux yeux du peuple iranien et de sa Résistance. Toutes les résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu doivent être entièrement appliquées. L’enrichissement d’uranium doit cesser. Les inspections de tous les sites nucléaires militaires ou pas, doivent avoir lieu ; et ce régime doit répondre sur la dimension militaire de ses projets atomiques et ses experts nucléaires.
A vous, dirigeants des pays 5+1 !
Si vous ne voulez pas d’un régime du Guide suprême armé de la bombe atomique, mettez fin à votre complaisance, ne marchandez pas sur les droits humains du peuple iranien et reconnaissez sa résistance pour la liberté.
Vous vous trompez lourdement si vous croyez qu’il n’y a pas de solution. Le programme nucléaire des mollahs a une solution : c’est un changement de régime par le peuple iranien et sa Résistance.
Comme l’a dit Massoud Radjavi : « résister à ce régime est notre devoir et notre droit inaliénable. Nous l’avons combattu et nous continuerons de le combattre, avec enrichissement ou sans enrichissement d’uranium, avec l’arme atomique ou sans arme atomique. La bataille et la résistance pour la liberté est un droit inaliénable du peuple iranien en toute circonstance. »
Echecs du régime du Guide suprême
Mesdames et messieurs,
La situation critique du régime transparait dans les échecs de Khamenei et dans son déclin. Khamenei a échoué à unifier l’équipe dirigeante de son régime. En acceptant l’arrivée à la présidence de Rohani, il a signé sa première défaite. Cette défaite n’est pas due en premier lieu aux sanctions internationales ni à la crise économique ; la raison majeure en est la résistance et le soulèvement du peuple iranien.
Aujourd’hui, Khamenei et Rohani ne cessent de se prendre pour cible l’un l’autre. Cette guerre des loups arrive désormais à sa dernière étape. Rafsandjani appelle ouvertement à un conseil pour remplacer le Guide suprême. Pour la première fois à l’Assemblée des Experts, une faction rivale s’est formée contre Khamenei, et ce dernier voit la faction de ses partisans se diviser en petits morceaux. Cela signifie que le pilier qui doit soutenir le régime est lui même secoué de vives tensions. La demeure du Guide suprême tombe en ruine et tout indique que ce régime moribond touche à sa fin.
Les mollahs piégés dans trois guerres
Mesdames et messieurs,
Aujourd’hui le régime des mollahs se débat dans le piège de trois guerres au Moyen-Orient dans lesquelles il ne peut ni avancer ni reculer. Regardez jusqu’où la baudruche du Guide suprême s’est étendue.
En Syrie, la maison que les mollahs ont édifié sur du sable est en train de s’effondrer. Bien que ce régime déverse des milliards de dollars par an pour sauvegarder Bachar Assad, les jours de ce dictateur sont désormais comptés. Il faut qu’au lendemain de la victoire, Khamenei comparaisse aux côtés d’Assad, notamment pour le massacre de 300.000 hommes, femmes et enfants syriens devant un tribunal international !
En Irak, le régime des mollahs a perdu sa marionnette Al-Maleki. C’est ce qui a déclenché son déclin, pas seulement en Irak, mais aussi dans toute la région. Cependant, avec l’ingérence de la force terroriste Qods, sous prétexte de lutter contre Daech, il se livre au massacre des sunnites et essaie en vain de rétablir sa position perdue.
Et au Yémen, Khamenei voulait s’emparer de ce pays pour avoir la main haute dans négociations nucléaires et la crise régionale. Or il a provoqué la plus grande coalition de pays de la région à son encontre.
Le jour où Bachar Assad tombera ou lorsque que les forces des mollahs seront vaincues en Irak ou au Yémen, alors c’est l’ensemble du front du régime iranien au Moyen-Orient qui s’effondrera.
Avancer dans ces trois guerres est au-delà des forces du régime iranien. Reculer dans ces trois guerres le conduira à sa chute. Par conséquent, cette impasse est une démonstration de la fin irréversible du régime du Guide suprême en Iran.
Il est nécessaire de chasser ce régime de toute la région
Aujourd’hui les politiciens occidentaux et les observateurs du monde arabe affirment que Daech et Bachar Assad sont les deux faces d’une même pièce. Moi, j’ajoute que le principal califat à Téhéran est le parrain des deux.
Le fait est que Daech est le produit des crimes de Bachar Assad et de Maliki commis sur les ordres de Khamenei. C’est pourquoi je dis aux gouvernements occidentaux : ne rejoignez pas le camp des mollahs ! En Irak, ne collaborez pas avec les pasdaran et les milices soi-disant chiites de ce régime qui sont cent fois plus dangereuses que Daech.
La solution en Irak consiste à en chasser les forces du régime iranien, à faire participer les sunnites au pouvoir et à armer les tribus sunnites.
La solution en Syrie consiste à en chasser les forces du régime iranien et à soutenir le peuple syrien à renverser la dictature d’Assad.
La solution au Yémen consiste à s’opposer à l’ingérence de ce régime, ce à quoi s’est attelée la coalition arabe et ce qui doit se poursuivre pour le déraciner de toute la région.
Oui, la solution c’est de chasser le régime iranien de tout le Moyen-Orient et de renverser le califat du terrorisme et de l’intégrisme islamiste en Iran.
Un mouvement organisé
Mesdames et messieurs
Quand les conditions sociales sont rassemblées pour le changement, il n’y a pas d’élément plus crucial que l’existence d’un mouvement organisé. C’est pourquoi les mollahs redoutent les Moudjahidine du peuple d’Iran et le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et qu’ils ne reculent devant rien pour les éliminer. Les mollahs ont toujours considéré la présence en Irak des Moudjahidine du peuple comme une menace existentielle parce que ce sont les pionniers de la bataille contre le fascisme religieux. Parce que ce sont les Moudjahidine du peuple et le CNRI qui ont brandi l’étendard de la paix contre l’insistance de Khomeiny à poursuivre la guerre en Irak. Parce que ce sont les Moudjahidine du peuple qui ont formé une Armée de libération nationale et que ce sont eux encore eux et le CNRI qui ont neutralisé les énormes intrigues du régime et de ses collabos de la complaisance, et que ce sont eux qui en remportant plus d’une vingtaine de procès aux Etats-Unis, au Canada, en Europe et en Grande-Bretagne ont fait annuler l’étiquette de terroriste.
Ce sont l’OMPI et le CNRI qui ont dénoncé et mis fin au dossier judiciaire de quinze ans qui les touchait en France où ils ont fait reconnaitre le droit du peuple iranien à changer de régime.
Faire cesser les conditions carcérales et le blocus de Liberty
Chers amis,
Ces trente dernières années, les mollahs se sont plus que tout attachés à détruire ce mouvement. Ils ont massacré 30.000 prisonniers politiques en 1988, ils ont forgé des milliers d’accusations pour diaboliser le mouvement, visant surtout la direction de cette Résistance. Ils ont tiré un millier de missiles en l’an 2000 sur les bases de l’OMPI et de l’Armée nationale de libération en Irak. En 2009, ils ont lancé une attaque sur Achraf pour réprimer le soulèvement populaire en Iran. Ils ont bombardé le camp Liberty au lendemain de la défaite de Khamenei à la mascarade de la présidentielle de 2013 et la même année en septembre, ils ont commis un massacre à Achraf, à la veille de la signature d’un accord nucléaire. Ce que veulent vraiment les mollahs, c’est soit de détruire les Achrafiens, soit de les soumettre. C’est pour cela qu’ils vont même jusqu’à saboter leur transfert hors d’Irak.
D’autre part, les Etats-Unis et l’ONU n’ont cessé de violer les conventions internationales et leurs engagements écrits concernant les Achrafiens et ont dans la pratique pris le parti du fascisme religieux au pouvoir en Iran. Une fois de plus j’appelle ici les USA et l’ONU à agir de toute urgence pour protéger l’OMPI au camp Liberty et mettre fin au blocus logistique et médical du camp et de ses conditions semblables à une prison.
Si les USA ne garantissent pas la protection des Moudjahidine du peuple contre les attaques de la force terroriste Qods, il faut leur restituer au moins une partie de leurs armes individuelles pour leur défense et leur protection personnelles.
De l’espoir et une cause
Chers Amis,
Le changement en Iran est à portée de main parce qu’en plus d’un régime en décomposition et une société prête à la révolte, la voie pour le combattre est tracée. C’est la voie que Massoud Radjavi a ouvert et c’est la grande tâche dont il s’est chargé.
Le jour où il est sorti des prisons du chah, il a demandé : « Comment est-il possible de garder pour toujours un peuple enchainé ? » Et dans la quête de cette cause, il a créé un mouvement qui oriente l’histoire de l’Iran vers la liberté.
Oui, depuis le soulèvement du 20 juin 1981, la fondation du Conseil national de la Résistance et la formation de l’Armée de libération nationale iranienne, jusqu’à la Cité d’Achraf puis le camp Liberty, ce sont là toutes des pierres qui lui ont servi à bâtir l’Iran libre.
Feu le père Taleghani, grand religieux progressiste, disait qu’à la prison d’Evine les interrogateurs avaient peur du nom de Massoud Radjavi. Aujourd’hui, les mollahs au pouvoir et leurs partisans craignent et son nom et ses paroles parce qu’il a fait des termes interdits de « renversement du régime » un immense mouvement qui a conduit le fascisme religieux dans une impasse.
Il a enseigné à la génération d’avant-garde de l’Iran que face à la barbarie du régime du Guide suprême, la seule chose durable c’est d’avoir une cause, à savoir la foi et l’espoir, l’intégrité et le dévouement.
Les Moudjahidine du peuple d’Iran qui entrent dans leur 50e année d’existence, ont toujours mené un combat pour une cause, sans jamais avoir un regard sur ce que cette lutte pourrait leur apporter sur un plan personnel.
Lutter pour une cause, c’est se tenir aussi ferme qu’une montagne et avancer aussi fluide qu’un fleuve. Dans chaque tempête et épreuve de brandir avec toujours plus de force le drapeau de la liberté, de ne pas redouter le temps qui passe, ni le lourd tribut à payer. C’est de cette manière que le vaisseau de la liberté finira par arriver à bon port.
Du fondateur de l’OMPI Mohammad Hanif Nejad et ses compagnons, jusqu’au jeune qui hier a rejoint nos rangs, aux hommes qui croient dans l’égalité, jusqu’au millier de femmes d’avant-garde du conseil central de l’OMPI, tous ont un dénominateur commun : un dévouement désintéressé, une règle de conduite qui guide les pionniers et les dirigeants épris de liberté depuis le commencement de l’histoire jusqu’à ce jour, un engagement solide avec la conviction que ce monde est mû par le changement et non par la fatalité.
Notre Constitution est la liberté, la démocratie et l’égalité
Avec cette cause et cette foi, nous avançons pour bâtir une société libre et démocratique. Il y a un siècle, les Moudjahidine du mouvement constitutionnel (en 1906) ont voulu réaliser « la justice et la liberté, l’égalité et l’unité ». Ensuite, le grand dirigeant nationaliste iranien, le Dr Mohammad Mossadegh, s’est dressé pour dire : « l’intention c’est que le peuple participe dans tous les aspects, bons et mauvais, à toutes les affaires et prennent en main la souveraineté de la nation ».
Puis les Fedayines du peuple et les Moudjahidine du peuple et les autres pionniers ont ouvert la voie au renversement de la dictature du chah. Et aujourd’hui, avec une galaxie de héros et d’héroïnes qui sont tombés, d’Achraf Radjavi à Moussa Khiabani, de Sedigheh Mojaveri à Neda Hassani et de Zohreh à Guiti – notre Résistance s’est levée pour conquérir la liberté de choix pour chacun et chacune de nos compatriotes en Iran.
Nous avons rejeté la tyrannie, nous avons rejeté la religion obligatoire et misogyne, nous avons rejeté la Constitution du Guide suprême.
Notre Constitution, c’est la liberté, la démocratie et l’égalité.
Notre Constitution n’a pas été écrite par des théologiens experts en crimes, mais est inscrite dans le cœur de chaque Iranien et Iranienne. Et demain, elle sera inscrite dans la loi par des représentants élus du peuple à l’Assemblée constituante.
La base de cette Constitution sera une république libre, tolérante et développée. Elle sera fondée sur le pluralisme, la séparation de la religion et de l’Etat, l’égalité des femmes et des hommes et la participation active et égale des femmes à la direction politique. Nos principes sont des droits égaux pour toutes les minorités religieuses et ethniques et une société sans torture ni exécution.
Chers compatriotes ici rassemblés, et vous chers compatriotes en Iran et où que vous soyez dans le monde qui m’entendez : êtes vous prêts à étendre la bataille pour la libération de l’Iran et le renversement du régime du Guide suprême ?
Oui, pour endosser cette lourde responsabilité et pour cet avenir glorieux, nous attestons devant l’histoire et la nation iraniennes que nous sommes prêts, nous sommes prêts, nous sommes prêts.
Oui, nous avons passé un demi-siècle à lutter contre deux dictatures avec l’espoir et la foi dans la liberté, et nous continuerons à avancer avec un espoir cent fois plus fort jusqu’à l’instauration de la liberté et de la démocratie en Iran.
Oui, nous pouvons briser les chaînes,
arriver à la mer comme la rivière
nous pouvons avec une cause lumineuse,
balayer les ténèbres de l’injustice,
nous pouvons et nous devons tous ensemble d’une même voix
Chanter l’aube de la liberté en Iran.
Sans aucun doute l’avenir vous appartient
Il faut saluer des centaines de fois votre combat
Vous serez les vainqueurs !