Les mensonges et les dissimulations du régime iranien dans les projets atomiques Après l’accord nucléaire, Radjavi a mis en garde contre les tromperies des mollahs
Dans une interview accordée à une chaîne de télévision d’État, il a déclaré : « Concernant les tubes à combustible, nous avions acheté des tubes similaires auparavant, mais je ne pouvais pas les déclarer à l’époque. Seul une seule personne le savait en Iran ».
Il a ajouté : « Seule la plus haute autorité de l’État (le Guide Suprême Khamenei) était au courant et personne d’autre. Sa Sainteté avait souligné que vous devez faire attention à ces gens (P5+1), ils ne sont pas dignes de confiance et ne tiennent pas leurs promesses. (La 4ème chaine de la télévision d’État, le 22 janvier 2019).
Mercredi 30 janvier, Salehi a déclaré à l’agence de presse officielle IRNA : « Nous avions des pièces de rechange et en avons acheté d’autres et elles n’étaient pas contre les règles. Il n’était pas nécessaire d’annoncer que nous avions des tubes de rechange ». Il a ensuite expliqué que la dissimulation et la violation de l’accord ont été faites sous l’ordre d’Ali Khamenei : « Nous devons être vigilants et calculer le processus de retour possible. En d’autres termes, nous ne devrions pas supprimer tous les ponts derrière nous. »
Ces propos montrent clairement que l’intention du régime dans les négociations nucléaires, en particulier avec les P5+1, était basée sur la falsification et la dissimulation, et n’avait d’autre but que d’accroître les chances d’obtenir la bombe nucléaire.
Maryam Radjavi avait immédiatement donné cet avertissement après la signature de l’accord nucléaire du 14 juillet 2015 : « Cet accord n’empêchera pas les mollahs d’user de la tromperie pour accéder à l’arme nucléaire ». Et avant cela, le 24 novembre 2013, elle avait déclaré : « Toute complaisance, hésitation et concession de la part de la communauté internationale incitera Khamenei à se tourner à nouveau vers la tromperie et la duperie. »
Dans son livre, « National Security and Nuclear Diplomacy » (Sécurité national et diplomatie nucléaire), Hassan Rohani, président du régime théocratique, a écrit : « En 2002, les activités se déroulaient dans une atmosphère calme, mais les moudjahidine (OMPI/MEK) ont soudainement fait beaucoup de bruit en proférant de fausses accusations… alors que notre Organisation de l’énergie atomique voulait… mettre l’AIEA devant le fait accompli. »
Le Sunday Telegraph du 5 mars 2006 a indiqué que dans un discours public, Hassan Rohani avait « révélé comment Téhéran avait joué le jeu du temps et tenté de duper l’Occident après que son programme nucléaire secret eut été découvert par l’opposition iranienne en 2002 ».
Commission des Affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 janvier 2019
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