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24 Sep 2024

Message de Maryam Radjavi au rassemblement des Iraniens libres contre la présence du président des mollahs à l’ONU

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Message de Maryam Radjavi au rassemblement des Iraniens libres contre la présence du président des mollahs à l’ONU

Pourquoi le président du régime des exécutions et des massacres est-il à l’ONU ?

Chers compatriotes,
Partisans inébranlables,
Je vous salue, vous tous qui amplifiez la voix du soulèvement et de la résistance du peuple iranien et qui transmettez le message des unités de résistance au monde entier, en vous engageant à renverser le pouvoir monstrueux du guide suprême des mollahs, quel qu’en soit le prix.
Votre puissant rassemblement aujourd’hui, comme ceux des quatre dernières décennies, pose aux Nations unies et à ses États membres, en particulier les puissances occidentales, cette question cruciale : Que fait le président du régime des exécutions et des massacres à l’ONU ?
Les Nations unies ne sont-elles pas fondées sur leur charte ancrée dans « la foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine » ? Alors pourquoi le représentant d’un régime qui, selon le rapporteur spécial de l’ONU sur l’Iran, a commis un génocide et des crimes contre l’humanité, se trouve-t-il aux Nations unies ?

Crimes d’atrocité et crimes contre l’humanité du régime

Dans un rapport intitulé « Crimes d’atrocité » publié il y a deux mois, le rapporteur spécial de l’ONU a déclaré que le régime a commis un génocide et des crimes contre l’humanité dans les années 1980, en particulier lors du massacre de 1988, et que ces crimes contre l’humanité se poursuivent encore aujourd’hui. Le rapport appelle à la mise en place d’un mécanisme international de reddition de compte afin que les responsables de ces atrocités – du Guide suprême aux autres responsables du régime – répondent de leurs actes.
Les dirigeants de ce régime doivent être traduits devant les tribunaux internationaux. Comme le souligne le rapporteur spécial, les gouvernements doivent veiller à ce que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice dans le cadre de la compétence universelle. Leur présence aux Nations Unies est un affront aux valeurs mêmes sur lesquelles l’ONU a été fondée.
Les crimes du régime des mollahs vont au-delà de la torture et des exécutions ; l’effroyable dictature religieuse a plongé des dizaines de millions d’Iraniens sous le seuil de la pauvreté, fauchant d’innombrables vies. L’explosion tragique dans une mine à Tabass a entraîné la mort déchirante de nombreux mineurs qui travaillaient dur. À la suite de ce terrible drame, la Résistance iranienne a décrété trois jours de deuil public.

La peine de mort, un moyen de faire taire les opposants

Au moins 178 personnes ont été exécutées depuis l’entrée en fonction du nouveau président de Khamenei. Un récent rapport d’Amnesty International confirme que le régime a « intensifié le recours à la peine de mort pour faire taire les dissidents ». La même machine à tuer qui a fonctionné sous le meurtrier de masse Ebrahim Raïssi continue sa tâche implacablement.
La tête du serpent de la dictature religieuse n’hésite pas à attiser les conflits dans la région, tout en poursuivant ses livraisons de missiles et de drones contre l’Ukraine à des fins de dévastations. La hausse du prix du pain et d’autres produits par le gouvernement détesté est motivée par le même programme d’exploitation.
Bien que le nouveau président de Khamenei fasse de nombreuses promesses creuses, il poursuit l’héritage d’exécutions et de massacres du gouvernement de Raïssi.
Khamenei et ses complices n’ont aucune solution viable pour éviter leur chute. Le mouvement de la Résistance iranienne est prêt à mener la révolution démocratique en Iran à la victoire, avec les unités de résistance et les innombrables combattants issus du volcan de la colère populaire.

La campagne « Non aux exécutions » : Un élément clé pour le renversement du régime

Cette génération éveillée a tout placé à l’échelle du soulèvement. Oui, c’est la solution.
Comme l’a dit Massoud [Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne], la résistance et la rébellion sont les seuls moyens de libérer le peuple iranien de la tyrannie et de l’oppression des mollahs.
Khamenei, le tyran enturbanné, n’a trouvé que les exécutions pour maintenir son pouvoir déclinant. Il a orchestré un simulacre de procès pour 104 membres de cette résistance, prononçant des sentences pour insurrection armée (Bagh-ye) tout en menaçant d’extradition les partisans de l’OMPI/MEK à l’étranger et en prononçant des condamnations à mort pour les partisans de l’OMPI/MEK dans les prisons.
Une fois de plus, je lance un appel général à étendre la campagne « Non aux exécutions », qui fait partie de la lutte pour renverser le régime inhumain des mollahs. Nous demandons instamment aux Nations unies et à ses États membres de :
– Inscrire le Corps des gardiens de la révolution (pasdarans) sur la liste des entités terroristes et de lui imposer des sanctions.
– Activer le mécanisme de « snapback » prévu par la résolution 2231 du Conseil de sécurité et appliquer ses résolutions antérieures.
– Tenir les dirigeants du régime iranien responsables de leurs crimes barbares, génocides et crimes contre l’humanité.
– Déclarer que le régime des mollahs constitue la principale menace pour la paix mondiale en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations unies.
Reconnaitre la lutte du peuple iranien pour le renversement du régime, ainsi que le combat légitime de la jeunesse et des unités de résistance contre le Corps des pasdarans terroristes.

Le peuple iranien et le mouvement de résistance sont déterminés à renverser ce régime criminel et à instaurer la liberté en Iran.

Vive la liberté ! Vive le peuple iranien !

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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