Message à une conférence au Parlement britannique : « S’opposer au bellicisme du régime iranien »

Maryam Radjavi : Le régime des mollahs veut la guerre avec la communauté internationale et le Moyen-Orient pour se maintenir au pouvoir

Honorables membres du Parlement britannique,
Eminentes personnalités
Mesdames et Messieurs, chers amis,

Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour vos efforts précieux dans la défense de la lutte du peuple iranien pour renverser le fascisme religieux des mollahs.
La déclaration commune de 525 membres de la Chambre des Communes et de la Chambre des Lords, tous partis confondus, soutenant la reconnaissance du Conseil national de la Résistance iranienne et la désignation du Corps des gardiens de la révolution (CGR) comme entité terroriste est inestimable.
Il y a également la déclaration récente de députés de divers partis, qui ont appelé à la désignation des pasdarans comme une entité terroriste. Ce texte affirme que la cause profonde de la plupart des problèmes au Moyen-Orient est la politique du régime iranien et du corps des gardiens de la révolution.

De même, une résolution appelant à un Iran libre et démocratique a été adoptée par des dizaines de députés au début du mois de novembre.

Je tiens à remercier les efforts déployés par le Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran, en particulier M. David Jones et M. Bob Blackman.  Chaque parlementaire qui se joint à ces déclarations lutte courageusement contre le fascisme religieux.

Permettez-moi de rendre hommage à feu Lord Cotter, un pionnier courageux et un défenseur infatigable des droits humains en Iran. Le peuple iranien se souviendra à jamais de lui.

Le régime clérical, principale menace pour la région et le monde

Mesdames et Messieurs,

Comme vous le savez, le 9 novembre, le professeur Alejo Vidal-Quadras, vice-président du Parlement européen pendant une quinzaine d’années, a été la cible d’un attentat terroriste perpétré par le régime.  Il a déclaré qu’il n’avait qu’un seul ennemi capable de faire cela, et qu’il s’agissait du régime iranien.

Cet attentat criminel révèle le degré de crainte des mollahs et de leur Corps des gardiens de la révolution en raison des positions puissantes de M. Vidal-Quadras et de ses collègues en Europe et aux États-Unis.

1. Vidal-Quadras et ses collègues, y compris les membres du Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran, soulignent depuis des années que le régime iranien constitue la principale menace pour la région et le monde.

L’incroyable courage de M. Vidal, qui a effrayé les mollahs, a suscité l’admiration de beaucoup dans le monde.

Aujourd’hui, les mollahs sont engagés dans trois guerres :

Une guerre avec la communauté internationale impliquant leurs activités de fabrication de l’arme atomique et leurs drones meurtriers dans la guerre contre le peuple ukrainien.
L’autre guerre se déroule avec les pays de la région, impliquant ses groupes supplétifs et provoquant des guerres en Syrie, au Yémen, en Irak et, aujourd’hui, en Israël et en Gaza.
Mais la guerre la plus importante du régime est celle qu’il livre contre le peuple iranien.

Depuis le début de la guerre au Moyen-Orient, le 7 octobre, les mollahs ont exécuté 170 personnes en Iran. Par ces exécutions, la dictature tente d’empêcher le déclenchement d’un nouveau soulèvement populaire.

Les guerres des mollahs avec la région et le monde ont également pour but de préserver leur pouvoir à l’intérieur de l’Iran. Khamenei a déclaré à plusieurs reprises que si ses forces ne se battaient pas dans les pays de la région, elles devraient se battre à Téhéran.

Le double jeu du régime clérical

Malheureusement, les gouvernements européens et les États-Unis dissimulent le fait que Khamenei a ordonné l’attaque du 7 octobre. Ils devraient dénoncer la principale menace, le régime iranien, et encourager la communauté internationale à s’opposer à l’hostilité de ce régime.

Après la guerre de huit ans avec l’Irak, les pasdarans ont créé la force terroriste Qods. Cette force a pour mission de mener des activités terroristes et militaires en Irak, en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen, en Syrie, au Liban et en Palestine. Il existe une unité spécifique pour chacun de ces pays au sein de la Force Qods et des groupes terroristes et paramilitaires ont été formés dans ces pays.

Le régime joue un double jeu. Alors que leurs mandataires poursuivent leurs attaques, le régime affirme qu’ils agissent de manière indépendante et nie ses propres intentions d’étendre la guerre. Les mollahs cherchent donc à passer cette étape pour préparer le terrain à un autre conflit plus tard.

La tête du serpent se trouve à Téhéran. Le centre d’exportation de la guerre et du terrorisme se trouve à Téhéran. Je tiens à souligner une nouvelle fois que le massacre de civils innocents dans tous les camps profite à Khamenei et à son Corps des gardiens de la révolution.

Il faut arrêter la guerre. Nous devons nous opposer au régime qui alimente cette guerre et soutenir le gouvernement du président Mahmoud Abbas, représentant légal et légitime du peuple palestinien.

La solution contre les mollahs

Si les gouvernements européens s’opposent effectivement à la guerre au Moyen-Orient, nous proposons une solution en quatre points.
1- Désigner les pasdarans comme une entité terroriste ;
2- Activer le mécanisme de snapback conformément à la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies ;

3- Placer le régime sous le chapitre 7 de la Charte des Nations unies ;

4- Reconnaître la lutte du peuple iranien pour renverser le régime et la lutte des jeunes Iraniens contre le corps terroriste des pasdarans.

Notre solution est claire et pratique.

C’est le peuple iranien qui paie le prix de cette solution, mais le renversement de la dictature religieuse apportera la paix et la sécurité au monde.

Je vous remercie.