Appel pour une condamnation internationale de l’agression contre Achraf
Maryam Radjavi estime que l’agression criminelle du 7 janvier lancée par les agents irakiens et iraniens du régime des mollahs contre Achraf, trahit la peur croissante que le camp inspire aux mollahs.
Un régime qui à Téhéran exécute avec la dernière des cruautés les prisonniers politiques et qui de l’autre côté de la frontière, ne cesse de fomenter des intrigues contre Achraf.
L’agression de vendredi, a ajouté Mme Radjavi, qui a fait 175 blessés parmi les Achrafiens, a conduit à empêcher les blessés d’être soignés et à les expulser de l’hôpital, tout comme faire souffrir les malades en phase terminale et poursuivre une guerre psychologique immonde avec l’usage de 180 haut-parleurs puissants, sont des violations graves de la 4e convention de Genève. Ces crimes, selon le statut du Tribunal pénal international et l’ordonnance récente de la justice espagnole, relèvent des crimes de guerre et leurs responsables doivent être traduits devant un tribunal.
Les films et les photos ont enregistré la participation active et féroce des militaires et des agents du comité rattachés au bureau du premier ministre irakien dans l’agression militaire du 7 janvier, survenue immédiatement après la visite du ministre des Affaires étrangères des mollahs.
Les scènes d’hier, souligne Mme Radjavi, sont un avertissement pour les gouvernements occidentaux qui reprennent les négociations avec le fascisme religieux au pouvoir en Iran.
Mme Radjavi a mis en avant que l’agression d’hier démontre une fois de plus que la reprise de la protection d’Achraf par les Etats-Unis et l’installation d’une équipe d’observateurs de l’ONU à Achraf sont une nécessité incontournable. Que ce soit en raison de leurs engagements internationaux ou sur la base de l’accord mutuel signé avec chacun des Achrafiens, les Etats-Unis sont responsables de chaque préjudice qu’ils subissent.
Elle appelle le Secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité, les autres instances de l’Onu, l’UE et les Etats-Unis et tous les organes de défenses des droits de l’homme dans le monde à condamner, comme une réaction nécessaire minimum, l’agression du 7 janvier contre Achraf. Elle demande également des mesures d’urgence pour mettre fin à la torture psychologique des Achrafiens au moyen de 180 haut-parleurs et à la suppression du comité illégal rattaché au bureau du premier ministre irakien. Ce comité qui est le principal exécutant des plans funeste du régime des mollahs contre Achraf doit être supprimé et ses responsables traduits en justice.
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