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21 Juil 2022

Maryam Radjavi : au grand Mossadegh, nous disons que la nation iranienne est tenace et déterminée dans sa lutte pour la liberté

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Maryam Radjavi : au grand Mossadegh, nous disons que la nation iranienne est tenace et déterminée dans sa lutte pour la liberté

Discours à la cérémonie marquant le soulèvement du 21 juillet 1952 à Achraf-3

Pour le 70e anniversaire du grand soulèvement du peuple iranien le 21 juillet 1952, nous saluons l’âme victorieuse du Dr Mohammad Mossadegh, le chef du mouvement national et anticolonial du peuple iranien.

21 juillet 1952, l’examen de la nation iranienne

Comme l’a dit le Dr Mossadegh à l’occasion du premier anniversaire de ce grand soulèvement : « Le 21 juillet est inoubliable dans l’histoire des luttes continues du peuple iranien. Parce que ce jour-là, tous les gens de la nation, de toutes les classes et de tous les statuts (…) ont agi d’un seul cœur et d’une seule voix, et n’ont eu de cesse jusqu’à ce qu’ils atteignent leur objectif. »
Saluons les martyrs du soulèvement national du 21 juillet, et avec le grand Mossadegh, « offrons notre profond respect et honorons les âmes pures de ces combattants de la liberté ».
Il est vrai que le chemin de la liberté et de l’indépendance n’est possible qu’au prix du sang des meilleurs enfants du peuple et de la souffrance des pionniers de cette voie.

Pour cette raison, les grands soulèvements de la nation iranienne du 21 juillet 1952 au 20 juin 1981, selon Mossadegh, « sont devenus un creuset d’épreuve où s’est fondue la nation iranienne et où son or pur s’est séparé des déchets et de la corruption »…
Aujourd’hui, soixante-dix ans après le soulèvement du 21 juillet, et pour le 41e anniversaire de la fondation du Conseil national de la Résistance iranienne, au sommet de l’évolution de la lutte du peuple iranien, je suis fière de dire au feu dirigeant, le grand Mossadegh : comme vous l’avez souhaité, la nation iranienne est « déterminée à persévérer » dans la lutte pour la liberté et « cette nation préfère la mort à une vie entachée de honte et de scandale lorsque l’honneur et l’indépendance du pays sont en jeu ».
La liste sanglante des martyrs de la liberté contre la dictature des mollahs, de 30 000 victimes du massacre de 1988 au dernier martyre d’un jeune insurgé et le martyre de chaque membre des unités de résistance, est la preuve de cette résistance.

Le leadership sans compromis de Mossadegh

Mossadegh était un homme d’État qui, en mettant en œuvre l’idée de nationaliser l’industrie pétrolière iranienne, est resté dans les mémoires comme le pionnier des mouvements anticoloniaux au Moyen-Orient et au Maghreb.
Le leadership sans compromis de Mossadegh et sa victoire au Conseil de sécurité de l’ONU et à la Cour de La Haye dans la défense des droits de la nation iranienne contre la volonté du chah et des colonialistes prouvent que qu’il est possible d’instaurer un gouvernement démocratique en Iran reposant sur le vote du peuple, la défense les véritables intérêts de la nation et dépourvu de corruption et de tyrannie.

Si la dictature du chah n’avait pas empêché la continuité du gouvernement national du Dr Mossadegh, si le honteux coup d’état du 19 août 1953 n’avait détruit aucun élan de liberté et de patriotisme, s’il n’avait emprisonné et exécuté les soutiens de Mossadegh, en particulier le « Martyr de la Patrie » le Dr Hossein Fatemi, le visage de l’Iran serait sans aucun doute différent.
Après cela, en arrêtant et en exécutant les dirigeants des Moudjahidine du peuple et des Fedayines, la tyrannie monarchiste du chah a ouvert la voie à Khomeiny et à sa bande de criminels.

Comme l’a dit Massoud [Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne] : « Mossadegh n’était pas une personne, c’était un chemin. Les attaques qui l’assaillaient de toutes parts visaient sa voie et ses objectifs ; la voie de l’indépendance et de la liberté, et de son objectif sans compromis face au colonialisme étranger, face à la dictature et l’obscurantisme interne. »
Le peuple iranien salue et rend gloire au défunt dirigeant du mouvement national iranien qui n’avait pas peur de la prison, de l’exil et de la solitude à Ahmadabad. Il a supporté sa diabolisation par les réactionnaires et les colonialistes, ainsi que les mensonges et les accusations, mais il a maintenu sa position sur la liberté et l’indépendance de la patrie.
et ils n’avaient qu’un objectif et un seul amour dans leur cœur, que « le peuple iranien maîtrise son destin et qu’aucun autre facteur que la volonté du peuple ne gouverne le pays. »

Avec le dernier message du Dr. Mossadegh en décembre 1958 depuis son exil à Ahmadabad, nous honorons le nom et la mémoire de celui qui a dit à notre chère et brave nation d’Iran qu’elle ne devait avoir peur d’aucun incident et devait continuer son mouvement sacré sur le noble chemin qu’elle avait entrepris.
Et dans la lutte dangereuse menée ces dernières décennies, Massoud [Radjavi] et les Moudjahidine du peuple ont portée au sommet la voie tracée par Mossadegh et l’ont inscrite à jamais dans le livre des luttes du peuple iranien.
Nous disons au grand Mossadegh : nous avons dit oui à la mission et à l’engagement glorieux placés sur nos épaules dans l’histoire contemporaine. Et nous hissons le drapeau de la liberté et de la république démocratique du peuple d’Iran sur le pic du Damavand qui surplombe Téhéran.

Gloire à Mossadegh !
Gloire aux martyrs du 21 juillet 1952 !

Maryam Radjavi : au grand Mossadegh, nous disons que la nation iranienne est tenace et déterminée dans sa lutte pour la liberté

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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