Maryam Radjavi exhorte les Nations Unies à prendre des mesures immédiates pour libérer les enseignants emprisonnés
L’Iran. Des enseignants manifestent dans 20 provinces, exigeant la libération des enseignants emprisonnés
Les enseignants chantent : « Quiconque essaie de supprimer les enseignants sera finalement vaincu »
• Généralisation des mesures répressives et arrestations d’un grand nombre d’enseignants pour empêcher la formation de manifestations d’enseignants
Le jeudi 12 mai 2022, malgré les mesures répressives, des enseignants et des éducateurs ont manifesté dans au moins 35 villes à travers l’Iran contre le non-respect de leurs revendications légitimes, notamment le classement et le nivellement des pensions, ainsi que l’arrestation d’un grand nombre de enseignants.
Des rassemblements et des manifestations ont eu lieu dans 20 provinces, devant le parlement du régime à Téhéran et les Départements de l’Education dans d’autres villes. Il s’agissait de la deuxième manifestation nationale d’enseignants et d’éducateurs en mai.
Outre Téhéran, des rassemblements et des manifestations ont eu lieu dans les villes de Karaj, Shiraz, Ahvaz, Tabriz, Hamadan, Rachte, Sari, Sanandaj, Qazvin, Yasuj, Kermanchah, Ardabil, Arak, Bodjnurd, Zahedan, Chahreza, Marivan, Sardacht , Saqez, Eslamabad-e-Gharb, Amol, Dehgolan, Nurabad Mamasani, Bidjar, Fassa, Abdanan, Harsin, Rezvanchahr, Abhar, Kuhdacht, Bandar Anzali, Divandarreh, Bukan et Langarud.
Craignant la propagation du mouvement de protestation des enseignants, le régime a arrêté, il y a quelques semaines, des dizaines d’enseignants et d’éducateurs et en a menacé de nombreux autres. Aujourd’hui, les organes de renseignement et de sécurité du régime, y compris une organisation appelée « Centre de surveillance du cyberespace du pays », ont menacé les enseignants qu’ils seraient convoqués s’ils participaient à des manifestations ou rejoignaient des groupes d’enseignants dans le cyberespace.
Aujourd’hui, plusieurs enseignants ont été arrêtés devant le parlement du régime à Téhéran. L’avenue Baharestan était remplie de forces spéciales, des Forces de Sécurité de l’État (SSF) et d’agents en civil. Des camionnettes SSF étaient stationnées devant le métro du Baharestan et ne permettaient pas aux enseignants de se rassembler. Un poste de fortune de la SSF a été installé derrière le parlement, où les personnes détenues ont été emmenées.
A Ispahan, les forces répressives ont occupé le lieu de rassemblement des enseignants et les ont empêchés de se regrouper. La SSF a violemment attaqué les enseignants et les a jetés sur le trottoir. À Yasuj, des dizaines d’enseignants protestataires ont été arrêtés. À Ardabil, des agents de la SSF ont attaqué un rassemblement d’enseignants. À Ahvaz, des enseignants qui tentaient d’empêcher l’arrestation des autres personnes ont été roués de coups.
Dans leurs manifestations, les enseignants et les éducateurs épris de liberté scandaient : « Les enseignants emprisonnés doivent être libérés », « Quiconque tente de réprimer les enseignants sera finalement vaincu», « L’éducation gratuite est le droit des enfants iraniens », « Les enseignants sont vigilants. Ils détestent la discrimination », « Les enseignants meurent, mais ils n’accepteront pas l’humiliation », « Si la justice existait, l’enseignant ne serait pas là », « Preneurs d’otages, honte à vous, laissez l’enseignant tranquille », « Toi, élève de sixième (c’est-à-dire , Raisi), qu’est-il advenu de vos promesses », « Honte à notre gouvernement » et « Honte à la radio et à la télévision d’État ».
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué les enseignants épris de liberté qui, malgré les mesures répressives du régime, se sont levés pour protester et a déclaré : Ces manifestations montrent la colère des enseignants ainsi que leur détermination à parvenir à la liberté et à la justice, et les jeunes rebelles iraniens doivent se lever aux côtés de leurs professeurs pour atteindre cet objectif. Mme Radjavi a exhorté les Nations Unies et les organisations internationales en défense des droits de l’Homme à prendre des mesures urgentes pour obtenir la libération des enseignants détenus en Iran et a appelé les syndicats d’enseignants et les syndicats d’étudiants à soutenir les revendications légitimes des enseignants iraniens et à condamner la répression sauvage contre les enseignants.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 12 mai 2022
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