Le Norouz de la liberté arrive en Iran avec le printemps de la souveraineté populaire
یا مقلبالقلوب و الابصار
Ô toi qui bouleverses les cœurs et les yeux pour que les peuples se lèvent et se libèrent
یا مدبراللیل و النهار
Toi qui conduis la nuit vers le jour pour que les affligés des ténèbres voient fleurir leur matin.
یا محول الحول والاحوال
Ô toi qui changes ce qui est en ce qui doit être
حول حالنا الی احسنالحال
Conduis notre peuple vers les jours les plus heureux ; vers les jours de la liberté et de la souveraineté populaire.
Bien que le sort de notre peuple captif qui se débat encore dans les griffes de la tyrannie religieuse avec une hécatombe d’un demi-million de malades du coronavirus nous remplisse de peine, bien que nous souffrions de la dévastation et de l’exode du peuple ukrainien, et bien que nous soyons attristés par le décès de compagnons désormais silencieux mais au souvenir plein de vie, des précurseurs comme le Dr Hezarkhani et Rahman Karimi, une fois de plus, nous saluons Norouz avec sa promesse de la fin de tous les malheurs et de toutes les douleurs, et faisant front à l’ennemi, le visage tourné vers la patrie, nous adressons à toutes et à tous nos meilleurs vœux.
Mes chers compatriotes,
Je vous souhaite une bonne année 1401, un bon début du XVe siècle de l’hégire et un bon début d’une nouvelle ère dans le destin du peuple iranien.
Je le souhaite à ceux qui sacrifient leur vie pour le printemps de l’Iran,
aux vaillantes unités de résistance qui enflamment la nuit noire de la répression,
aux Moudjahidine du peuple d’Iran qui déclenchent des soulèvements,
aux partisans d’Achraf et aux soutiens de la Résistance qui sans répit portent sur leurs épaules le poids de cette résistance,
au Conseil national de la Résistance iranienne qui annonce un avenir libre et prospère à l’Iran,
et à Massoud [Radjavi], qui dirige la Résistance, le soulèvement et l’Armée de la liberté vers une nouvelle ère en Iran.
Joyeux Norouz et joyeuse arrivée du printemps !
Beaucoup de « sang a coulé de la branche fleurie » pour que le printemps des soulèvements souffle en Iran, pour que « des centaines de milliers de fleurs éclosent », pour que la saison du changement et de la transformation arrive.
Alors, heureux soit le Norouz d’Iran, heureuse soit la victoire de l’Iran, heureux soient la liberté et le soleil levant de l’Iran, qui brille de résistance et de soulèvement pour renverser les mollahs.
Mes chers compatriotes,
Nous avons passé le 14e siècle avec quatre tyrans sauvages. Le 15e siècle sera le siècle de l’alternative démocratique et le siècle de la liberté, de la démocratie et de l’égalité pour le peuple iranien.
Une nouvelle ère est en train d’émerger : une période de grands changements internationaux, une période où la dictature religieuse est entrée de manière irréversible dans un état de renversement, et une période de soulèvements inextinguibles du peuple iranien. Oui, une nouvelle page se tourne dans l’histoire de cette époque.
L’année des soulèvements des unités de résistance
Tout au long de l’année écoulée, en termes de mouvement de protestation, l’Iran a rugi comme un lion enchaîné. Telle a été l’année 1400 (20 mars 2021-20 mars 2022) : l’année des soulèvements du Khouzistan, d’Ispahan et de Charmahal-Bakhtiari ; l’année de grèves sans précédent des travailleurs contractuels des industries pétrolière et gazière, pétrochimique et des centrales électriques ; l’année du développement de la ténacité des prisonniers politiques en Iran auxquels nous adressons à tous nos salutations ; l’année où les retraités ont organisé à plusieurs reprises des manifestations dans tout le pays, où les habitants d’Astara , d’Aleshtar , d’Abdanan et de Yassoudj ont manifesté et ont affronté les gardiens de la révolution.
Et l’année où nos enseignants ont combiné 21 séries de manifestations nationales avec la science, l’éducation et la culture contre l’oppression et la tyrannie, et où les enseignants et éducateurs se sont levés et ont protesté en criant : c’est la leçon d’aujourd’hui, apprenez la liberté !
Et leurs élèves disaient : chers professeurs, vous n’avez ni fusil ni canon, mais vous avez des élèves…
A l’heure où les mollahs recherchent leur survie dans l’enrichissement d’uranium, la volonté générale d’éradiquer les mollahs a atteint son taux maximum. Puissent les mollahs être emportés par une gigantesque explosion sociale.
Les activités des unités de résistance contre le mur de la répression, tout au long de l’année ont été les flammes pleines d’espoir de notre société. Comme les bras puissants du peuple ont abattu les statues du chah dans ses derniers mois, les portraits infâmes de Khomeiny et Khamenei et les statues de Qassem Soleimani brûlent les unes après les autres dans le feu de la colère populaire. La montée des unités de résistance dans de nombreuses villes du pays est porteuse du germe du printemps politique et social de l’Iran. Les programmes de radiotélévision du régime et les portails internet du ministère de la censure ont été interrompus les uns après les autres et des appels au renversement ont été diffusés. De leurs côtés, les unités de résistance dans les grandes villes ont diffusé les unes après les autres des messages de résistance et d’appels au renversement. Les mollahs eux-mêmes se disent sous le choc et désarçonnés.
La poursuite de ces activités est un grand changement qui est lié au cadre de vie des masses démunies et qui trouve ses combattants dans le creuset en fusion des conditions explosives de la société. Le fait qu’il existe, face au régime, une alternative vivante, florissante et combattante dans les rues des villes d’Iran, est l’un des tournants cruciaux et vitaux qui pose la première pierre de la victoire du peuple. Ainsi, malgré toute l’amertume et la souffrance qui nous assaillent, nous et notre peuple en ce moment, il faut dire que le Norouz de la victoire politique et sociale en Iran est à portée de main.
L’annonce de la formation de l’armée de la liberté comme réponse à la dictature religieuse qui se rend monolithique avec Ebrahim Raïssi, le bourreau du massacre de 1988, à la présidence du régime est un prélude à un bouleversement et un élan politique.
C’est pourquoi Massoud [Radjavi] a déclaré en décembre dernier dans un message à tous les Moudjahidine du peuple afin que, selon ses propres termes, tout le monde soit « alerte et prêt à se mobiliser » : « Maintenant, après l’arrivée de Raïssi dans le dossier nucléaire, peu importe que le régime joue au chat et à la souris dans les négociations nucléaires durant la nouvelle année (2022), qu’il recule ou qu’il avance, cela ne change rien pour lui, cela avive les soulèvements, les flammes de la colère et l’explosion sociale. Le régime, en particulier dans la phase post-Covid-19 qui lui a permis de tenir deux ans de plus, doit être prêt à tout moment à affronter des protestations et des révoltes. S’il prend du retard, il perdra le contrôle et il n’aura pour solution que Raïssi et des massacres. Alors il ne faut pas faire du sur-place dans la période avant-Raïssi, parce que le bourreau du massacre de 1988 a émergé et qu’il est l’indicateur le plus évident de la période du renversement. C’est pourquoi, pour nous, en tant que force combattante contre le régime, la question n’est pas le problème nucléaire, mais comment briser le mur de la répression et parvenir à la fission de l’atome de l’oppression, c’est-à-dire du corps des pasdarans répressifs. Pour que les soulèvements soient connectés les uns aux autres et non déconnectés. Pour que les unités de résistance puissent se combiner entre elle en utilisant les conditions objectives de la société afin de faire se soulever des villes insurgées. »
Et j’ajoute que dans ce goulot stratégique du régime, heureux sont les femmes et les hommes d’avant-garde des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) qui, avec la cohésion et la force de leurs rangs, ne connaissent aucun repos pour remplir leur mission historique et inspirent la jeunesse iranienne à la révolte et au dévouement. Les Moudjahidine du peuple, hommes et femmes, qui en septembre dernier, avec la réélection de Zahra Merikhi comme première secrétaire de l’OMPI à la tête de son Conseil central constitué d’un millier de femmes héroïques, et avec une génération d’hommes dévoués, ont décidé de répondre aux exigences de cette période.
Khamenei n’avait sans doute pas pensé qu’en nommant Raïssi, le bourreau de 1988, nous pourrions faire réagir le monde entier, mais nous l’avons fait et continuerons à le faire. Les dirigeants du régime doivent être jugés pour génocide et crimes contre l’humanité devant la nation et sur la scène internationale.
De ce point de vue, l’appel de 462 autorités actuelles et anciennes de l’ONU, juristes éminents, juges de tribunaux internationaux, personnalités politiques de premier plan et lauréats du prix Nobel, lancé aux Nations Unies pour ouvrir une enquête urgente sur le massacre de 1988 est pour la Résistance iranienne un tournant. Oui, un soulèvement et un appel puissant à la justice progressent à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran, et la tyrannie religieuse ne pourra y survivre. Une république et les aspirations démocratiques du peuple iranien sont plus que jamais à portée de main.
La séparation de la religion et de l’État, l’égalité des femmes et des hommes, l’autonomie des minorités ethniques opprimées, l’abolition de la peine de mort et un Iran non nucléaire avec la paix et l’amitié régionales et internationales sont en perspective.
Le printemps de la souveraineté populaire est en route.
Le Norouz de la liberté souffle en Iran.
Le printemps de la liberté et du bonheur arrive en Iran.
Joyeux Norouz et joyeuse année 1401 à toutes et à tous !
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