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09 Jan 2024

La poursuite des exécutions et la pratique inhumaine des amputations de main reflètent la peur du régime de voir un soulèvement populaire

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La poursuite des exécutions et la pratique inhumaine des amputations de main reflètent la peur du régime de voir un soulèvement populaire

Dans la peur d’un soulèvement populaire, le guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, envoie chaque jour davantage de condamnés à la potence. Ce 9 janvier, deux détenus, Mohammad Ali Mirza’i et Mahmoud Mirza’i, ont été pendus à la prison de Qezelhessar. Le 8 janvier, trois prisonniers, Mohammad Hossein Garavand, Kyoumars Gholami et Hamed, ont été exécutés dans la même prison. Le 6 janvier, Saïd Moradian et un autre condamné ont été pendus à Hamedan, le 4 janvier, Soheil Jeloran et Hojjat Kalkhoran à Ardebil, et Asghar Barzegar à Yazd. Le 3 janvier, le prisonnier Amir Ahmadzadeh a été pendu à Sabzevar.
En plus des quatre prisonniers dont les exécutions ont été annoncées dans les communiqués précédents, le condamné Naghi Zayerfar a été pendu à Maragheh le mardi 2 janvier.
Par ailleurs, selon l’agence de presse officielle Mehr, le 7 janvier, Ali Mozaffari, le juge en chef de la province de Qom, a annoncé l’amputation des mains de deux prisonniers pour vol. Ce châtiment cruel est infligé alors que les dirigeants du régime et les commandants des pasdarans sont les plus grands voleurs de l’histoire de l’Iran, détournant des milliards de dollars des biens du peuple ou les dilapidant dans des projets liés à la répression, aux activités nucléaires, au bellicisme et au parrainage du terrorisme afin de préserver leur régime.
Récemment, un détournement de fonds de trois milliards et sept cents millions de dollars a été mis au jour dans la société agricole et industrielle « Debsh », affiliée au pouvoir et aux gardiens de la révolution, mais personne n’a été poursuivi ou puni pour cela. Selon le site Khabar-Online du 5 décembre 2023, Heshmatollah Falahat-Pisheh, ancien président de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement du régime, a déclaré : « La plus grande honte et le plus grand détournement de fonds ont eu lieu au sein du gouvernement, et nous sommes témoins du silence du contrôle parlementaire. »
Simultanément, Ahmad Sadeghi, membre du conseil municipal de Téhéran, a révélé que « 170 000 milliards de rials de revenus de la municipalité de Téhéran ont disparu ».
MmeMaryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que le châtiment inhumain et anti-islamique de l’amputation de la main par un régime qui a détruit l’Iran et pillé ses richesses, est révélateur l’impuissance du régime face à la volonté du peuple de le renverser.
S’il doit y avoir une amputation de mains, ce devrait être celles du régime usurpateur des mollahs, et celles d’Ali Khamenei, d’Ebrahim Raïssi et d’autres criminels et voleurs à grande échelle, pour les empêcher de s’emparer de la vie et des biens du peuple. Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait être saisi du bilan d’un régime qui pratique les châtiments barbares les plus cruels du XXIe siècle, et ses dirigeants devraient être traduits en justice. L’indifférence et l’inaction face à un tel régime l’encouragent à poursuivre et intensifier ses crimes contre l’humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 janvier 2024

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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