Rencontre avec les anciens premiers ministres belge et suédois et de l’ancien président de la Chambre des communes britannique
Le 17 janvier 2022, à l’issue d’une Conférence à propos de la responsabilité du régime clérical dans le génocide, le terrorisme et la menace nucléaire, MM. Guy Verhofstadt et Fredrik Reinfeldt, anciens Premiers ministres de Belgique et de Suède, et M. John Bercow, ancien président de la Chambre des communes britannique, se sont entretenus avec Mme Radjavi à Auvers-sur-Oise. Ils ont évoqué la situation en Iran et au Moyen-Orient, et les menaces que fait peser le régime des mollahs sur la paix et la stabilité, ainsi que la nécessité d’une politique européenne ferme au cœur de laquelle se trouve la question des droits humains.
Soulignant l’importance de la tenue de cette conférence, M. Guy Verhofstadt a mis en avant la nécessité pour l’ONU d’ouvrir une enquête officielle sur le massacre de 1988.
M. Frederick Reinfeldt a déclaré : Ce régime abuse de l’islam et de la religion. Raïssi n’a pas été élu mais nommé et il ne devrait jamais se tenir aux côtés des dirigeants élus des autres pays. Il a ajouté : Vous avez un point de vue différent sur l’islam, une vision démocratique et avancée qui veut la liberté, l’égalité et la justice et le droit de choisir pour les individus.
M. John Bercow, se référant aux témoignages de Moudjahidine du peuple sur l’exécution et la torture de leurs familles, a souligné la nécessité d’une politique de fermeté à l’égard du régime des mollahs et a déclaré : Je le dis comme vous : non au chah, non aux mollahs et à la dictature religieuse, vive la démocratie et la liberté.
En leur souhaitant la bienvenue, Maryam Radjavi a rappelé que des centaines de millions de personnes en Iran et dans la région souffrent des crimes du régime des mollahs depuis plus de 40 ans. Ceci, bien sûr, ne se limite pas à la région, a-t-elle précisé, et le terrorisme endémique du régime s’est propagé au-delà de l’Europe et même aux États-Unis. La dictature religieuse a profité du manque de fermeté des pays occidentaux pour faire avancer cette politique. Mme Radjavi a conclu que tant que ce régime sera au pouvoir, la région et le monde ne connaitront ni la paix ni la tranquillité. La lutte du peuple iranien pour renverser le régime des mollahs et établir la démocratie et la souveraineté populaire sont nécessaire pour mettre fin à l’exportation du terrorisme et de l’incitation à la guerre dans la région.
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