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14 Juin 2023

Maryam Radjavi : la bonne réponse à la responsabilité de la communauté internationale pour le problème de l’Iran

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Maryam Radjavi : la bonne réponse à la responsabilité de la communauté internationale pour le problème de l’Iran

Discours à la réunion annonçant la déclaration de soutien de parlementaires britannique au soulèvement du peuple iranien et à sa résistance

Membres respectés du Comité britannique pour la liberté en Iran,
Distingués membres des deux chambres du Parlement,
Chers amis,

Votre initiative en faveur d’une nouvelle politique à l’égard de l’Iran, appuyée par plus de 525 membres des deux chambres du Parlement britannique, en soutien à la résistance et au soulèvement du peuple iranien, doit servir d’exemple à votre gouvernement et aux autres parlements en Europe.
Avec cette déclaration, vous présentez une politique forte et efficace à l’égard de l’Iran dans les conditions critiques actuelles. Votre déclaration montre clairement que les représentants élus du peuple britannique sont aux côtés du peuple iranien et soutiennent son soulèvement et sa résistance pour la liberté. Elle montre également que vous êtes aux côtés du peuple iranien qui rejette toute forme de dictature, celle du chah comme celle des mollahs.
Vous avez été les premiers à défendre la bonne politique. Le peuple iranien se souviendra toujours du rôle significatif joué par 36 membres des deux chambres du Parlement qui ont courageusement contesté en justice l’inscription injuste de l’OMPI sur la liste noire, ce qui a finalement conduit à la sortie de l’organisation de cette liste. Vous êtes à présent à l’avant-garde pour faire inscrire les pasdarans sur la liste noire.

Honorables parlementaires,
Pendant le soulèvement, nous avons été témoins de la solidarité du peuple britannique avec les manifestants en Iran, en particulier les femmes en première ligne.
Aujourd’hui, tout cette amitié et cette solidarité se reflètent dans votre initiative. Auparavant, 1200 maires et membres de conseils municipaux du Royaume-Uni, ainsi que la majorité des membres des parlements d’Écosse, du Pays de Galles et d’Irlande du Nord avaient approuvé des initiatives similaires.
Ces déclarations, comme celles publiées par des membres du Parlement européen et de divers parlements nationaux en Europe, indiquent que la majorité des parlementaires des nations européennes s’opposent fermement à la complaisance avec le régime iranien.

L’absence de crédibilité de la politique de complaisance

Il ne s’agit pas d’un simple message de solidarité, mais plutôt d’une prise de position politique contre un régime connu pour ses exécutions, ses massacres et son rôle de principal parrain du terrorisme.
À cet égard, vos déclarations reflètent l’isolement et le manque total de crédibilité de la politique de complaisance.
Lorsque les mollahs répondent aux protestations du peuple iranien par une exécution toutes les cinq heures, lorsqu’ils menacent la sécurité mondiale en accumulant cinq tonnes d’uranium enrichi et lorsqu’ils sèment la mort et la destruction dans une partie de l’Europe en envoyant leurs drones, accorder la moindre concession à cette dictature religieuse n’apporte rien d’autre que de la honte.
Si la complaisance n’avait pas été la politique de l’Occident, les prises d’otages de ressortissants occidentaux en Iran ne serait pas devenues la politique officielle du régime.
Si l’Occident n’avait pas fait preuve de complaisance, le programme d’armes nucléaires des mollahs aurait été démantelé il y a des années.
Et s’il n’y avait pas eu de politique de complaisance, le peuple iranien et la Résistance auraient ouvert la voie au renversement du régime.

En effet, la communauté internationale a une responsabilité particulière à l’égard de l’Iran.
Votre déclaration est une réponse appropriée à cette responsabilité. Il s’agit de se tenir aux côtés du peuple iranien et de la Résistance. Ceux qui ont payé le prix de la lutte contre le régime en endurant plus de quatre décennies de souffrance, de torture et de sacrifices, y compris la perte de 120 000 de leurs meilleurs filles et fils, sont prêts à payer n’importe quel prix pour obtenir la liberté.
La politique de complaisance a fait monter ce prix et a facilité la tâche de l’ennemi pour réprimer la liberté. Ce n’est pas seulement notre peuple qui a souffert de la complaisance, mais aussi les peuples de Grande-Bretagne, d’Europe, d’Amérique et du Moyen-Orient, qui ont beaucoup souffert du terrorisme, des prises d’otages et du bellicisme des mollahs. Ils ont payé le prix de la complaisance avec ce régime et continuent de le faire.

Lorsque les partisans de cette politique se courbent devant le régime, ils confortent les mollahs, comme la récente décision de la Belgique de lui livrer un diplomate-terroriste.
Cette politique a permis au fascisme religieux d’être sur le point d’obtenir la bombe atomique. Par conséquent, votre déclaration et la politique que vous proposez servent également la cause de la paix et de la sécurité mondiales.
Souvenons-nous de feu Lord Corbett, qui a résumé cette vérité en une courte phrase :
« La liberté de l’Iran est notre liberté, car la liberté est indivisible ». Vous avez démontré votre position légitime au sein de ce Parlement pendant quatre décennies en assumant cette responsabilité.

D’éminentes personnalités telles que la baronne Boothroyd, Lord Slynn, Lord Corbett, Lord Waddington, et Sir David Amess sont d’honorables pionniers sur cette voie. Leurs noms brillent à jamais dans l’histoire des relations entre nos deux nations.
Sir David Amess a déclaré un jour : « Nous ne connaitrons pas de répit tant que chaque personne en Iran ne jouira pas de la liberté et de la prospérité ». Il fait vraiment partie des champions de la liberté. Nous n’oublierons pas non plus les paroles de la baronne Boothroyd sur le massacre de 30 000 prisonniers politiques. Elle avait déclaré qu’il s’agissait du « plus grand crime contre l’humanité resté impuni depuis la Seconde Guerre mondiale ».

Une fois de plus, je voudrais citer les mots de Lord Corbett. Lorsque le mur de Berlin est tombé, il était là. Il a déclaré : « Je me suis assis et j’ai pleuré parce que, comme la plupart des gens, nous savions que cela arriverait un jour, mais il ne restait qu’une seule question : quel jour ? » Il s’est ensuite tourné vers les dirigeants tyranniques de l’Iran et leur a lancé : « Une tempête démocratique va déferler sur l’Iran. Les chars ne pourront pas tuer la démocratie. On ne peut pas pendre des revendications. La torture ne peut réduire au silence ceux qui exigent le respect des droits humains. La démocratie fera de votre dictature une tache noire dans les pages des livres d’histoire de l’Iran ».

Oui, ce jour viendra. Et nous nous engageons à faire en sorte qu’il arrive, ne serait-ce qu’un jour plus tôt.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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