Rencontre d’eurodéputés avec Maryam Radjavi à Strasbourg
Lors de son voyage au Parlement européen à Strasbourg, Maryam Radjavi a eu l’occasion de rencontrer et de s’entretenir avec plusieurs élus, comme M. Hannes Heide, eurodéputé autrichien du groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates, et M. Francisco Guerreiro, eurodéputé portugais du groupe Groupe des Verts/Alliance libre européenne, ainsi que Mme Patrizia Toia, eurodéputée italienne du Groupe de l’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates, vice-présidente de la commission de l’industrie, du commerce et de la recherche et ancienne ministre.
Ces entretiens ont été l’occasion d’évoquer la situation en Iran et au Moyen-Orient ainsi que les activités de la Résistance iranienne.
Maryam Radjavi a rappelé que la dictature religieuse procède à des exécutions et à une répression généralisée afin de se maintenir au pouvoir, et qu’elle exporte le fondamentalisme, le terrorisme et le bellicisme hors du pays, afin d’éviter d’être confrontée la guerre et la crise en Iran, comme Khamenei l’a clairement déclaré. Ce régime n’a pas d’autre bouclier ni solution contre les soulèvements populaires dans le pays.
Condamnant le terrorisme et le bellicisme du régime, M. Hannes Heide a déclaré à l’égard de la Résistance iranienne : ce qui est remarquable à mes yeux, c’est que contrairement aux délégations politiques du régime iranien qui viennent en Europe et où il n’y a aucune femme, les militants de votre résistance sont pour la plupart des femmes.
Maryam Radjavi a mentionné que les valeurs démocratiques et l’égalité entre les femmes et les hommes sont les principes fondamentaux du Conseil national de la Résistance iranienne. D’autre part, comme elles sont les premières victimes de ce régime, les Iraniennes ont un fort potentiel pour résister, et depuis des années, elles sont en première ligne ; le régime reconnait que les femmes jouent un rôle d’avant-garde dans les soulèvements.
Lors d’une autre réunion avec les eurodéputés français à son lieu de résidence, Mme Radjavi a eu l’occasion aussi de revoir et de s’entretenir avec M. Jean-Philippe Maurer, Conseiller d’Alsace et vice-président de la Collectivité Européenne d’Alsace, ancien député et l’un des fondateurs du Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID), ainsi que M. Frédéric Reiss, ancien député et ancien membre du CPID. L’entretien a porté sur le rôle du régime des mollahs dans la crise actuelle au Moyen-Orient et dans sa belligérance. « J’ai déclaré dans un discours au Parlement européen, a rappelé Mme Radjavi, que la condition préalable à la paix et à la stabilité dans la région était le renversement de ce régime qui est à l’origine de la crise, de l’incitation à la guerre et de l’exportation du terrorisme. »
Jean-Philippe Maurer a affirmé qu’il fera tout en son pouvoir pour soutenir le peuple iranien dans sa lutte pour renverser ce régime et le remplacer par la démocratie et la liberté.
Il a rappelé que le CPID, créé il y a 15 ans en soutien à la Résistance iranienne, a mené des activités de premier plan pour défendre le peuple iranien et sa Résistance. Il a également honoré la mémoire d’Adrien Zeller, le regretté député et eurodéputé français, et son soutien à l’OMPI et à la Résistance iranienne, et assuré de continuer sa voie.
Concernant les groupes mandataires des mollahs à l’étranger, M. Reiss a estimé que le régime iranien fait avancer bon nombre de ses objectifs de guerre par le biais de ces milices. Faisant référence aux activités des unités de résistance en Iran, il a estimé que le régime clérical sera certainement renversé et qu’heureusement, il existe une alternative organisée qui peut le remplacer.
- Étiquettes : bellicisme, exécution, régime Iranian, soulèvement en Iran