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25 Oct 2022

Réunion avec le Comité parlementaire pour un Iran démocratique

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Réunion avec le Comité parlementaire pour un Iran démocratique

Le soulèvement puissant en Iran est entré dans son quarantième jour

Mardi 25 octobre 2022, Maryam Radjavi s’est entretenue avec des députés français lors d’une réunion du Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID) à l’Assemblée nationale. Elle a également dialogué avec les personnalités qui s’y trouvaient.
Les députés présents étaient, Cécile Rilhac, présidente du CPID, trois vice-présidents du comité, André Chassaigne, président du groupe Gauche démocrate et républicaine-NUPES, Philippe Gosselin, secrétaire de l’Assemblée, et Hervé Saulignac.
Les autres députés étaient Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains, Caroline Yadan, Constance Le Grip, Claire Guichard, Benoit Bordat et des assistants parlementaires. Y assistaient également François Colcombet, magistrat et ancien député, Jean-François Legaret, ancien Maire de Paris-1er et président de l’institut international Les lumières de Paris.
Maryam Radjavi a déclaré dans son discours à la réunion de ce comité : Aujourd’hui, le puissant soulèvement du peuple iranien est entré dans son 40e jour et l’esprit de sacrifice de la jeunesse iranienne a impressionné le monde. Mme Radjavi a déclaré :

Chers amis,

Je suis très heureuse de vous voir. Le soulèvement du peuple iranien a prouvé que le C.P.I.D a adopté des positions correctes, crédibles et responsables vis-à-vis de la question de l’Iran.

40e jour de soulèvement en Iran

Aujourd’hui, le soulèvement puissant en Iran est entré dans son quarantième jour. Durant cette période, l’esprit de sacrifice des jeunes et des adolescents iraniens a impressionné le monde à plusieurs reprises et rapproché encore plus le régime de son renversement.
Parmi les événements marquants de ce mouvement, le plus important est le leadership des femmes en première ligne de la bataille contre le monstre de l’intégrisme et du terrorisme. C’est le signe de la nature progressiste du soulèvement iranien. Une génération courageuse mène l’Iran de l’obscurité vers la lumière et de la tyrannie vers la liberté.

En face, Khamenei se livre à des crimes odieux, les uns après les autres : tuer des enfants, tirer sur des lycéens, brûler des prisonniers dans leurs cellules, massacrer des Baloutches et tuer des Kurdes. Malgré tout cela, le soulèvement du peuple continue.

Ce qui s’est passé jusqu’à présent, a donné plusieurs résultats importants :
Tout d’abord, Khamenei qui était préoccupé par les soulèvements précédents a choisi Raïssi, un des principaux responsables du massacre des prisonniers politiques, comme Président afin d’éviter les soulèvements. C’était la dernière carte de Khamenei, et il a échoué.
Deuxièmement, la seule réponse du régime face au soulèvement, c’est la répression. Il n’a pas d’autre solution. Mais la répression de ces 40 jours a échoué.
Troisièmement, les manifestations ont fortement fragilisé le régime et il ne peut plus revenir à la situation d’avant le soulèvement. De même, la société et surtout la jeunesse ne peuvent pas revenir en arrière.

Et quatrièmement, malgré la répression, l’OMPI a pu organiser les unités de résistance et les réseaux de résistance. Ces unités jouent un rôle important dans l’organisation et la poursuite du soulèvement. Le mois dernier, les responsables du régime ont exprimé plusieurs fois leur inquiétude sur le rôle des Moudjahidine du peuple dans l’organisation du soulèvement.

Un nouvel Iran se lève

Chers amis,
Ce régime va partir. La demande du peuple courageux à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran se trouve dans le slogan « à bas Khamenei » et il rejette toute sorte de dictature, celle du chah comme celle des mollahs.
Cela démontre que le renversement est devenu inévitable. Un nouvel Iran se lève.
Mais les changements dans la politique des gouvernements occidentaux vis-à-vis de l’Iran ne sont absolument pas à la hauteur des grands changements dans ce pays.
Dans une estimation réaliste, les relations des gouvernements occidentaux avec le régime iranien pendant les quatre dernières décennies étaient en faveur de la dictature religieuse et contre le peuple iranien et l’Europe. La tyrannie religieuse a été un obstacle au développement des bonnes relations entre l’Iran et la France.
Les mollahs ont imposé à l’Europe des relations basées sur le chantage en raison du terrorisme et des arrestations d’Occidentaux en Iran.

Une nouvelle politique de l’Europe vis-à-vis de l’Iran

L’Europe a besoin d’une révision fondamentale de ses relations avec le régime. J’espère que la France va être à l’avant-garde de ce changement. Au centre de cette nouvelle politique se trouvent les droits de l’homme, la résistance et la liberté. C’est-à-dire l’avenir de l’Iran.
Nous voulons que la France reconnaisse le droit le plus élémentaire d’un peuple, c’est à dire le droit de lutter pour renverser la tyrannie religieuse et instaurer la démocratie et le droit de se défendre face aux crimes sauvages des pasdarans.

Quand chaque jour les pasdarans remettent à leurs familles les corps mutilés ou brûlés de prisonniers, les pays européens doivent couper leurs relations avec le régime des mollahs.
La première étape est de fermer les ambassades du régime et d’expulser tous leurs agents de France.
La France et tous les pays européens doivent agir avec rapidité et faire pression pour obtenir la libération des prisonniers politiques.

Les manifestations ont montré la perspective de l’Iran libre de demain. C’est un objectif pour lequel la résistance du peuple iranien a payé un prix très lourd, notamment avec 120.000 martyrs de la liberté.
Notre objectif est une république démocratique avec des valeurs comme des élections libres, la séparation de la religion et de l’État, l’égalité entre les femmes et les hommes, la liberté pour les femmes de choisir leurs vêtements et leur participation égale à la direction politique, et l’abolition de la peine de mort.

Nous voulons un Iran non-nucléaire qui recherche la paix et la coexistence internationale, l’amitié et la solidarité avec le monde
Nous considérons toutes les forces républicaines qui veulent le renversement de ce régime et la séparation de la religion et de l’Etat, comme nos alliées.
Nous nous sommes battus pour la cause de la liberté et de la démocratie et nous voyons aujourd’hui le résultat de ce combat dans les soulèvements.

Maryam Radjavi

Maryam Rajavi

Présidente-élue du Conseil
national de la Résistance
Iranienne

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