La stratégie de la bombe, des missiles et du bourreau est vouée à l’échec
Discours de Maryam Radjavi au second jour du sommet mondial en ligne pour un Iran libre
Le grand rassemblement mondial pour un Iran Libre a réuni pour sa deuxième journée une quinzaine de délégations parlementaires venues d’Europe, du Canada et d’Australie, cinq anciens hauts responsables et huit délégations parlementaires des pays arabes, comptant en tout quelque 70 intervenants.
Ce rassemblement organisé en ligne en présence de Maryam Radjavi et des milliers de membres des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) à Achraf-3 en Albanie, a connecté des dizaines de milliers de points dans 105 pays du monde, notamment des rassemblements d’Iraniens et de personnalités soutenant la Résistance iranienne.
Des parlementaires et délégations parlementaires de France, de Grande-Bretagne, d’Albanie, du Parlement européen, d’Allemagne, d’Italie, de Suède, de Norvège, de Finlande, de Suisse, d’Irlande, de Belgique, du Portugal, des Pays-Bas, du Canada, d’Australie, de Jordanie, de Palestine, du Bahreïn, du Koweït, du Liban, du Yémen, du Soudan, de Tunisie, du Maroc, de Mauritanie, d’Afghanistan, d’Algérie, et d’Azerbaïdjan sont intervenus à cette conférence.
Les intervenants se sont fait l’écho de la solidarité de leurs compatriotes avec la Résistance iranienne pour la liberté et la souveraineté populaire. Ils ont apporté leur soutien au Plan en 10 points de Maryam Radjavi pour une République démocratique ; une République prônant la paix et la séparation de la religion et de l’Etat, sans nucléaire et guidée par la coexistence pacifique dans ses relations internationales.
Lors de son discours à la deuxième journée du sommet, Maryam Radjavi a estimé que la nomination d’Ebrahim Raïssi, l’uniformisation de la théocratie avec son dispositif guerrier et répressif a pour but de contrer les soulèvements populaires. Elle a ajouté que les mollahs vont poursuivre plus intensément leur programme nucléaire et balistique, leur bellicisme régional et leur aventurisme sur la scène internationale.
Voici le texte intégral du discours de Maryam Radjavi au second jour de ce sommet mondial :
Chers compatriotes,
Mesdames et messieurs les ministres, parlementaires, élus et hauts dignitaires,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Je salue à nouveau cordialement toutes celles et ceux d’entre vous présents au deuxième jour du Sommet pour un Iran libre.
Il s’agit d’un rassemblement pour transmettre le message du peuple iranien à la communauté internationale et pour lui rappeler notre engagement.
Ce que veut le peuple iranien, c’est que la dictature religieuse, avec ou sans nucléaire, soit renversée et elle le sera.
Notre message à la communauté internationale, surtout après l’uniformisation du régime et l’installation d’un bourreau à sa présidence, c’est qu’elle ne fasse pas de concessions à un bourreau doté du nucléaire, et qu’elle n’apporte pas d’assistance aux mollahs qui sont au bord du gouffre.
Notre engagement
Quant à notre engagement, il est d’instaurer un Iran libre et une république démocratique, avec la séparation de la religion et de l’État, l’égalité entre les femmes et les hommes, l’autonomie des minorités ethniques opprimées et un Iran non nucléaire.
Je vous remercie, chers amis du peuple et de la Résistance iranienne venus d’Europe et du monde arabe pour être présents au rassemblement d’aujourd’hui.
Je vous salue, vous qui pour la paix, l’amitié, la liberté et la démocratie vous tenez aux côtés du peuple iranien contre le fascisme religieux.
La stratégie de Khamenei
Chers amis,
Khamenei a suivi d’autres lignes en parallèle des négociations nucléaires, notamment :
– Toutes sortes de tentatives sous toutes sortes de prétexte pour parvenir à la bombe et réduire la distance qui le sépare de l’arme nucléaire.
– Des attaques successives aux missiles et aux drones sur les pays voisins et les navires, les pétroliers, des installations et des bases des Etats-Unis dans la région tout en testant la riposte et la détermination de la partie adverse.
– Des frappes de missiles et de drones sur la base Aïn al-Assad en Irak, l’ambassade américaine à Bagdad et son consulat à Erbil sont devenues un motif récurrent pour le régime.
Et tout ceci pendant que le peuple iranien n’a ni eau, ni électricité, ni pain. La crise de l’électricité s’abat sur les Iraniens alors qu’ils vivent sur une mer de pétrole et qu’il est facile de produire l’électricité dont la population a besoin.
Des dizaines de millions de personnes ne supportent plus cette situation qui les met en colère.
Et chaque jour dans tout l’Iran, on peut entendre leurs protestations contre ce régime aux cris de : “A bas Khamenei ! A bas le dictateur !”
Pour financer son programme atomique Khamenei s’en est pris agressivement au panier des ménages et a affamé des millions d’Iraniens. Mais que disent les travailleurs de la majeure partie de l’industrie du pétrole, du gaz et de la pétrochimie qui sont en grève depuis trois semaines ? Ils n’en peuvent plus. Ils ne tolèrent plus la poursuite de l’oppression et la répression.
Khamenei puise dans les poches du peuple iranien les énormes dépenses des gardiens de la révolution et des forces de sécurité, de renseignement et des milices en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen. C’est avec ce pillage qu’en huit années de présidence de Rohani, la valeur de la monnaie iranienne s’est dépréciée près de huit fois par rapport au dollar, un indicateur du pouvoir d’achat réel de la population.
Le choix du bourreau Raïssi
Quant à la farce électorale du régime, je dois dire qu’installer Raïssi, un bourreau du massacre de 1988 à la présidence et rendre le régime monolithique, n’est pas le fruit du hasard. C’est le calcul de Khamenei qui en a préparé le terrain il y a deux ans.
Il s’agit d’un dispositif de guerre et de répression contre les soulèvements.
Cela lui permet d’avoir la main libre sur les programmes nucléaires et de missiles.
Cela lui permet de combler l’absence de Qassem Soleimani dans la belligérance au Moyen-Orient et l’aventurisme international.
Raïssi le bourreau est le plus obéissant car il a le plus tué.
Il n’a pas de marge de manœuvre et ni de point de friction avec Khamenei en tant que parrain de Daech – peu importe qu’il soit sunnite ou chiite – et principal sponsor du terrorisme dans le monde aujourd’hui.
Pour ne prendre qu’un seul cas, ses mains sont tachées du sang de 30.000 prisonniers politiques massacrés durant l’été 1988, dont plus de 90 % étaient des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Bien sûr, cela s’ajoute aux milliers d’exécutions qui ont eu lieu avant et après au cours de ces 40 années.
Le peuple iranien a eu le dernier mot en boycottant la mascarade électorale du régime, et à présent il déclare que le mollah Raïssi doit être tenu responsable et poursuivi pour crimes contre l’humanité.
La responsabilité de la communauté internationale
Désormais la question est de savoir quelle est la responsabilité urgente de la communauté internationale vis-à-vis du régime en Iran et sa stratégie malveillante ?
La communauté internationale a-t-elle une responsabilité de principe ou peut-elle la contourner avec un « on ne peut que faire avec » ou des condamnations formelles et des déclarations politiques creuses et répétitives ?
Permettez-moi de vous rappeler que la Résistance iranienne a mis la main en 1990 sur des discussions secrètes des dirigeants du régime, au cours desquelles Rafsandjani déclarait que pour la survie du système, il leur fallait se doter de l’arme atomique. Le 11 août 2002, lorsque notre résistance a révélé pour la première fois le projet nucléaire du régime à Natanz et Arak, nous avons à nouveau annoncé que Rafsandjani, alors président du régime, avait déclaré dans une réunion du Conseil suprême de sécurité nationale : « l’acquisition de l’arme nucléaire est la garantie la plus importante pour notre survie de sorte que les pays occidentaux ne pourront pas empêcher l’influence et l’avancée de la révolution islamique. »
Après la mort de Khomeiny, Khamenei a lié son destin et celui de son régime au programme nucléaire. Tout comme Khomeiny avait lié son destin à la guerre avec l’Irak.
Pour sa part, la Résistance iranienne, depuis 1991, avec des révélations successives, a mis à son ordre du jour de perturber les plans du régime dans ce domaine, et en 2002, a révélé au monde entier les sites nucléaires les plus secrets et les plus importants des mollahs.
Les dirigeants de la théocratie ont reconnu à plusieurs reprises que ces révélations avaient eu un effet décisif pour les tenir éloignés de la bombe.
C’est un honneur pour la Résistance iranienne que, grâce aux sacrifices de ses membres et partisans à l’intérieur de l’Iran, elle ait été plus efficace que tous les gouvernements et institutions internationales pour empêcher le régime de se doter de la bombe atomique.
Les tromperies des mollahs dans le programme atomique
Chers amis,
Au cours des vingt dernières années, les actions et réactions entre les pays occidentaux et le régime des mollahs se sont résumées à une série de tromperies et de complaisance.
C’est-à-dire que pendant que le régime dissimulait son programme nucléaire en trompant le monde, la communauté internationale, en retour, cherchait à arrêter ou à freiner ce projet en lui accordant des concessions ou en faisant preuve de complaisance.
Nous avons reçu en guise de réponse des bombardements, le désarmement de l’Armée de libération nationale iranienne, une opération policière en France avec l’arrestation de 185 membres de la Résistance iranienne le 17 juin 2003, concoctée à Téhéran par Dominique de Villepin et son homologue Kamal Kharazi. Tout comme Jack Straw et Rohani s’étaient entretenus pour convenir d’un accord sur le bombardement des bases de l’OMPI en Irak.
Concernant les négociations de cette époque, Rohani écrira plus tard dans un livre : « Pendant que nous discutions avec les Européens à Téhéran, nous installions des équipements à Ispahan. Et en créant une atmosphère de sérénité, nous avons pu terminer le travail à Ispahan. » Vous pouvez juger de la tromperie de ce régime.
En revanche, les gouvernements européens ne se sont pas lassés de lui donner divers paquets de mesures incitatives. Et bien sûr, pour lui, que ce n’était jamais suffisant.
A titre d’exemple, la Troïka européenne a accepté de manière honteuse en 2004 la mesure répressive de maintenir l’OMPI sur la liste des organisations terroristes afin que Khatami, le soi-disant président « réformiste », puisse freiner les ambitions nucléaires de la dictature religieuse.
La réponse de Khamenei à ces mesures, a été de porter Ahmadinejad au pouvoir, de briser les scellés des sites nucléaires et de donner un nouvel élan au programme de production de la bombe atomique l’année suivante.
Malgré tous ces accords et complots, la Résistance iranienne a bouleversé le plan de production de la bombe du régime avec des centaines de révélations.
En 2013, en raison des sanctions, les mollahs étaient dans une situation où, selon Rafsandjani et Rohani, ils faisaient face à l’inflation la plus élevée de la région avec un taux à 42 % ; et c’est dans cette situation qu’ils ont accepté un semi-accord nucléaire.
Par la suite, au moins 100 milliards de dollars de l’argent bloqué leur ont été restitués. En revanche, les mollahs ont largement utilisé les marchés européens et américains pour se procurer des équipements nucléaires.
Et comme toujours le régime a eu la main libre pour faire payer ce commerce avec l’Occident à l’OMPI, et avec le massacre à Achraf (du 1er septembre 2013) commis par les mercenaires de la Force Qods et Qassem Soleimani durant lequel 52 héros d’Achraf ont été exécutés les mains liées dans le dos et 7 autres pris en otage et dont le sort est toujours inconnu.
C’est en raison de tous ces crimes que le peuple iranien et sa Résistance ont décidé de renverser la dictature religieuse, dotée ou non du nucléaire, et ils le feront.
Khamenei sur la voie de la production d’une bombe atomique
Rappelez-vous que dans l’accord de 2015, les pays du P5 + 1 ont offert de nombreuses incitations et concessions au régime, du maintien du programme d’enrichissement à l’abandon de six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU en passant par l’envoi d’argent.
Avec ces concessions, le régime s’est lancé dans la dissimulation des opérations pour compléter son programme nucléaire. Il a conservé intacte et active sa principale équipe de chercheurs pour la militarisation. Salehi, le chef de l’Organisation de l’énergie atomique du régime, a reconnu que dans le réacteur à eau lourde d’Arak, où les tuyaux du réservoir de carburant avaient été remplis de béton, des tuyaux similaires avait été achetés en secret et entretenus et dont il était le seul avec Khamenei à connaitre l’existence.(1)
De multiples événements et preuves confirment que le régime a commencé à accélérer l’achèvement de son programme nucléaire avant le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire. La même année où l’accord a été signé, l’Agence de sécurité intérieure de l’État allemand de Rhénanie du Nord-Westphalie a annoncé qu’elle avait enregistré 141 tentatives par le régime iranien d’acheter des équipements de programme nucléaire.
Les services de renseignement du pays ont révélé dans d’autres rapports documentés qu’au cours de chacune des années qui ont suivi la signature de l’accord nucléaire de 2015 (JCPOA), le régime avait cherché à acheter des matériaux et de la technologie à des entreprises allemandes pour fabriquer des armes de destruction massive.
En fait, le régime a utilisé l’accord nucléaire comme un cessez-le-feu dans une guerre au bord de la défaite pour revitaliser et étendre son programme atomique. En mai 2017, Rohani a écrit un livre : Si la situation avant l’accord avait persisté, « une attaque militaire à grande échelle de l’ennemi n’aurait pas été nécessaire, car le pays se serait effondré de l’intérieur » .(2)
Avec ce que j’ai brièvement expliqué, on comprend clairement comment le régime a continué à avancer vers la bombe atomique à chaque étape en trompant le monde et en profitant de la situation.
Le résultat c’est que Khamenei fabrique une bombe et ne s’arrêtera pas.
Tout accord qu’il signe pour réduire ces activités, et toute promesse qu’il fait, sont de purs mensonges.
N’oublions pas que ces 20 dernières années, aucun des sites nucléaires, ni aucune des activités secrètes liées à ce programme n’ont été annoncés par le régime, sauf si cela avait déjà été divulgué par la Résistance iranienne ou d’autres sources.
Un exemple très important est que l’Agence internationale de l’énergie atomique a découvert des traces d’uranium enrichi dans au moins trois sites nucléaires. Or le régime ne les avait pas signalés avant que l’agence n’en parle. Il n’a délivré l’autorisation de les inspecter qu’après les avoir détruits et nettoyés.
Les demandes à la communauté internationale
Par conséquent, au nom du peuple iranien et de sa Résistance, je déclare que
– tout accord qui ne ferme pas complètement les installations de fabrication de la bombe, d’enrichissement et les sites nucléaires du régime, n’est pas acceptable. Et le peuple iranien ne l’acceptera pas.
– Tout accord qui n’oblige pas la dictature religieuse à retirer les gardiens de la révolution d’Irak, de Syrie, du Yémen, d’Afghanistan et du Liban n’est pas acceptable. Car encore une fois, ce sont la paix et la tranquillité dans la région et dans le monde qui sont prises en otage et sacrifiées. Par exemple, le problème du peuple palestinien ne sera jamais résolu, parce que le régime des mollahs l’en empêche. Il faut débarrasser la région du régime clérical et de ses mercenaires.
Que ce soit en Irak, en Syrie, au Liban, au Yémen ou en Afghanistan, nous n’oublions pas comment l’an passé, après avoir frappé et torturé nos frères afghans, les pasdarans de Khamenei les ont jetés avec une cruauté extrême dans le fleuve Hari Rûd. Cette horreur a rappelé à tous que le peuple d’Afghanistan et les peuples de tous les pays de la région ont un ennemi commun qui est le régime en Iran.
– Concernant les négociations nucléaires, tout accord qui ne prend pas en compte les violations brutales des droits humains en Iran et n’oblige pas les mollahs à cesser de torturer et d’exécuter de jeunes Iraniens n’a aucune légitimité. Le peuple iranien n’accepte pas et n’acceptera pas de tels accords.
Rien de moins que cela, sous quelque forme que ce soit, revient à accepter la catastrophe des mollahs dotés du nucléaire.
L’expérience de 40 années de lutte contre la dictature religieuse en Iran enseigne que les mollahs ne comprennent que le langage de la fermeté et de la force. Pour l’empêcher d’acquérir la bombe atomique, il faut à nouveau appliquer les 6 résolutions du Conseil de sécurité, arrêter complètement l’enrichissement, fermer les sites nucléaires, lancer des inspections en tout lieu et en tout temps, et arrêter son programme de missiles.
Le Conseil de sécurité doit appliquer au régime des mollahs le chapitre sept de la Charte des Nations Unies.
Coûts colossaux du nucléaire et abîme de la misère sociale
Chers amis,
Un fait crucial est que le programme de fabrication de la bombe atomique est une partie importante de la stratégie de Khamenei pour échapper à son renversement. Il a dépensé des centaines de milliards de dollars et imposé de lourds dégâts au peuple iranien pour ce programme jusqu’à le priver de nourriture.
Au fait, pourquoi le coronavirus a-t-il ôté la vie à plus de 320 000 de nos compatriotes à ce jour, alors que beaucoup d’entre eux auraient pu être sauvés.
Pourquoi le plus grand nombre de victimes du coronavirus dans le monde, par rapport à la population du pays, se trouve-t-il en Iran ?
Pourquoi des millions et des millions de personnes souffrent-elles de la faim dans le pays du pétrole, du gaz et de la pétrochimie ?
Le 21 novembre 2020, la vidéo d’une mère de 35 ans s’immolant par le feu près de son enfant a choqué la société iranienne. Cette immolation est survenue après que des agents à Bandar-Abbas aient détruit l’habitation de cette mère, cheffe de famille. La petite fille innocente à côté du corps brûlé hurlait et appelait à l’aide.
Et le 1 février, lorsque Mohammad, un enfant travailleur du port de Mahshahr, s’est pendu, beaucoup de gens ont versé des larmes. Ce soutien de famille n’avait que 14 ans. Il avait abandonné l’école l’année précédente pour vendre de l’eau. Mais avec l’épidémie de coronavirus, plus personne n’achetait d’eau à Mohammad, et ne pouvant plus supporter la douleur écrasante de la pauvreté et de l’abandon, il a préféré mettre fin à sa jeune vie.
Ces événements amers et épouvantables qui brûlent chaque jour l’âme et l’esprit de notre peuple et les nôtres sont les événements de la période de la faim et de la maladie que les mollahs ont imposée au peuple iranien.
Malgré toutes ces souffrances, le peuple iranien et sa Résistance sont déterminés à renverser la dictature religieuse, qu’elle soit dotée ou non du nucléaire. Et ils la renverseront.
Les prix chers, la pauvreté et la faim de millions de personnes sont endémiques en Iran. Pendant les huit années du mandat de Rohani, les prix des denrées alimentaires ont plus que quintuplé, parce que les mollahs ont dilapidé la plupart des avoirs du pays dans leurs programmes nucléaires et de missiles pour maintenir leur pouvoir putréfié et périmé.
Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne, a déclaré : « Quel Iranien patriote, quelle force nationale et éprise de liberté, et quelle force progressiste ne réagirait pas en voyant le tyran comme un fou sabre à la main, ou encore un déséquilibré en possession de la bombe atomique ? Et au fait, avant l’énergie nucléaire, n’est-ce pas la liberté, la souveraineté populaire, du travail, du pain et un logement décent, qui sont les droits inaliénables de la nation iranienne ? »
Oui, la liberté et la démocratie sont les droits inaliénables du peuple iranien.
Avec ou sans nucléaire, le peuple veut le renversement
Chers amis,
Le boycott national sans précédent de la dernière mascarade électorale ne signifie pas, dans la pratique, de seulement tourner le dos au régime, mais aussi d’apporter un appui social au soulèvements puissants et généralisés qui ont eu lieu à plusieurs reprises ces dernières années contre le régime des mollahs. Le boycott du simulacre d’élection est l’autre face du soulèvement de novembre 2019, qui terrifie toujours le régime. Et la stratégie de Khamenei est de retarder son renversement.
Permettez-moi de vous rappeler que le chah, le dictateur renversé du passé, avait également équipé son régime de toutes sortes d’armes avancées, y compris des chasseurs de combats américains les plus modernes. Mais lorsque les soulèvements se sont intensifiés, tous ces équipements militaires coûteux et ces appareils avancés n’ont pas secouru le chah.
Khamenei a tiré de la chute des gouvernements irakien et libyen la leçon que l’accès à une bombe atomique garantirait la survie du régime. Mais lorsque des soulèvements comme celui de novembre 2019 éclateront, les centrifugeuses de Natanz ou de Fordou, quelles que soient leur qualité et leur quantité, ne sauveront pas Khamenei.
Les unités de résistance, l’Armée de libération et la grande armée des affamés, des chômeurs et des pauvres vaincront la stratégie du bourreau, de la bombe et des missiles.
La dictature religieuse, avec ou sans bombe atomique, sera renversée par le soulèvement du peuple iranien et la grande armée de la liberté.
Tous ensemble souhaitons la bienvenue à un Iran libre.
Je vous remercie
2-http://www.irna.ir/fa/News/82534086
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