Mme Radjavi salue la décision de l’UE d’imposer des mesures restrictives aux dirigeants criminels du régime iranien
Elle souligne la nécessité de mettre sur la liste des sanctions le Corps des pasdarans et le ministère du Renseignement et d’expulser leurs mercenaires d’Europe.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué la décision de l’Union européenne d’imposer des mesures restrictives à huit commandants des Gardiens de la révolution (pasdarans), à la milice du Bassidj, aux forces de sécurité de l’Etat (FSE), et à ceux qui ont ordonné de tirer sur les manifestants lors du soulèvement de novembre 2019. Elle a déclaré que la Résistance iranienne a toujours souligné que les mollahs au pouvoir en Iran ne comprennent que le langage de la fermeté.
Mme Radjavi a réitéré la nécessité de mettre sur la liste des sanctions l’ensemble du Corps des pasdarans et du ministère du Renseignement, de poursuivre et d’expulser leurs agents et mercenaires, et de révoquer la nationalité et le statut de réfugié de leurs mercenaires en Europe. Sur la base de l’expérience des 40 dernières années, Mme Radjavi a déclaré qu’il ne s’agit pas de réfugiés politiques ou de citoyens ordinaires, mais d’agents et d’espions de la Force terroriste Qods et du ministère du Renseignement du régime clérical.
Le guide suprême des mollahs, Ali Khamenei, a personnellement ordonné la répression brutale du soulèvement de novembre 2019, qui a fait au moins 1 500 morts parmi les manifestants.
L’Union européenne a imposé aujourd’hui des mesures restrictives à l’encontre du commandant en chef du Corps des pasdarans, le général Hossein Salami, du commandant des FSE, le général Hossein Ashtari, du commandant de de la milice du Bassidj, le général Gholamreza Soleimani, du commandant des forces terrestres du corps des pasdarans, le général Mohammad Pakpour-Ziaei, du commandant des forces spéciales des FSE, le général Hassan Karami, ainsi que de l’ancien commandant des forces de sécurité Hassan Karami, et de l’ancien directeur de la sinistre prison d’Evine, Gholamreza Ziaei, du commandant du corps d’armée du Khouzistan, le général Hassan Shahsavar, et de la gouverneure du canton de Qods à Téhéran, Leila Vaseghi, qui a ordonné de tirer sur les manifestants lors du soulèvement de novembre 2019.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 avril 2021
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