Verdict de la justice espagnole, Maryam Radjavi: fin à la grève de la faim
Suite à la décision de la justice espagnole de poursuivre Faleh Fayad, le conseiller à la sécurité nationale de Nouri Maliki, pour crime contre la communauté internationale en raison de son rôle direct dans le massacre du 1er septembre de 52 habitants et le rapt de sept autres, Maryam Radjavi, a appelé les habitants du camp Liberty et les Iraniens dans divers pays à mettre fin à leur grève de la faim.
Elle a ajouté qu’avec l’ouverture de cette procédure judiciaire contre les responsables de crimes contre l’humanité, la campagne internationale pour la libération des otages, la protection du camp Liberty et obtenir les revendications des prisonniers politiques en grève de la faim en Iran, continuera avec encore plus de force jusqu’à son règlement final.
Radjavi a félicité les grévistes de la faim au camp Liberty, à Genève, Berlin, Ottawa, Londres, Melbourne, Washington, Rome et Stockholm pour cette grande victoire. Elle a souligné que leur campagne a forgé un exemple glorieux et historique de résistance contre la tyrannie et l’oppression.
Par l’envoi de messages et de délégations à de nombreuses reprises, Mme Radjavi avait exhorté ceux qui étaient dans un état gravissime à mettre fin à leur grève, mais beaucoup avaient continué leur mouvement au-delà de cent jours et pour certains 108 jours.
La décision de la justice espagnole a été adoptée sur la base du principe de la compétence universelle conférée par la 4e convention de Genève aux tribunaux nationaux. La cour a décidé d’étendre son enquête à Faleh Fayad « comme personne responsable de graves infractions à la Quatrième Convention de Genève (CGIV) et au premier protocole additionnel, commises de mai 2010 dans la capacité de ce dernier comme directeur du “comité d’Achraf” attaché au cabinet du Premier ministre al-Maliki, et en particulier pour son implication présumée dans les massacres du 8 avril 2011 et du 1 septembre 2013 de ‘personnes protégées’ en vertu de la IVe Convention de Genève vivant à la Cité d’Achraf (en Irak) (…) en conjonction avec les infractions relevées de 35 meurtres et 337 cas de blessures volontaires le 8 avril 2011 et 52 meurtres et 7 enlèvements le 1 septembre 2013, avec des tortures et des lésions corporelles sur les habitants d’Achraf.”
La décision dit aussi : “Assassinats, blessures, bombardements de bruit, dénis de nourriture et de soins – rien ne peut arriver à Achraf sans la connaissance des membres du comité et en particulier de Faleh al-Fayad. Dans la hiérarchie civile et militaire, il était la personne en charge de l’opération du 8 avril 2011 sous les ordres du Premier ministre, qui est le commandant-en-chef des forces armées irakiennes. C’est Faleh Fayad qui dans le domaine de la sécurité du territoire, y compris Achraf, est la personne en charge.”
Selon la décision de la cour de justice : “le 1 septembre 2013, les forces militaires irakiennes encerclant et occupant Achraf ont permis un massacre de sang-froid de 52 habitants – sur la centaine plus ou moins d’habitants qui n’avaient pas été forcés de quitter le “Camp Liberty”, tous bénéficiant du statut de personnes protégées sous la Quatrième convention de Genève. Sept autres “personnes protégées” ont été enlevées durant cet attaque et n’ont pas encore été libérées, et les autorités irakiennes n’ont pas dit non plus où elles se trouvent. Les biens appartenant aux habitants ont été pillés, plusieurs bâtiments ont été détruits à l’explosif et un a été incendié.”
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 17 décembre 2013